Article de Jérôme Elhaïk

Album photos : IDF vs AURA - Les autres rencontres 

 1. Île-de-France (Éthan Lecordier, Sarah Guyot, Andrea Elmayan, Théo Baudry, Nolann Ballay)

2. Auvergne Rhône-Alpes (Léo Gailland, Valentin Rudelle, Kahyna Zryd, Maël Caboux, Anna Veron Durand)

3. Nouvelle-Aquitaine (Arthur Deletre, Mathias Capdeville, Alan Maingot, Charlie Mazeau, Stella Agbomson)

Quand on a dans son équipe les numéros 1 et 2 français garçons, et la numéro 1 française filles, on peut voir venir. L'Île-de-France était largement favorite de la compétition sur le papier, et a justifié ce statut sur les parquets euréliens. Les protégés d'Océane Michelot n'auront perdu qu'un seul match en 5 rencontres (contre la Réunion, victoire de Cassy Lincou contre Sarah Guyot), même si Auvergne Rhône-Alpes a vendu chèrement sa peau dans la dernière rencontre - qui était décisive, puisque les deux équipes avaient remporté les deux premières d'une poule finale où on retrouvait également la Nouvelle-Aquitaine et la Réunion, qui monte sur la 3ème marche du podium.

Retrouvez tous les résultats sur squashnet : Championnat de France Interligues -15 ans

🎤 L'ŒIL DU COACH - LUCAS VAUZELLE - responsable du Collectif France Jeunes U9/U15, au centre sur la photo en compagnie de Mehdi Renai et Océane Michelot

« Concernant la formule et le fait de revenir à une seule catégorie, je pense qu’elle fonctionne bien. Les jeunes ont de plus en plus l’occasion de jouer contre des joueurs plus âgés voire des adultes, c’est bien de remettre de la confrontation contre des joueurs de leur catégorie. Comme on a pu le voir ce weekend, il y a en ce moment une belle émulation chez les garçons, en -15 mais aussi en -13 ans. Chez les filles, on connaît tous la problématique. On a de bonnes joueuses, -15 mais aussi en -13 et même -11. On a à la fois besoin d’élargir notre base, et de conserver ces jeunes lorsqu’elles arrivent à l’adolescence. Ma conviction, c’est que l’un des leviers, c’est d’avoir des figures féminines à des postes d’entraîneurs, auxquelles les jeunes filles peuvent s’identifier. On a déjà Océane Michelot, ou encore Julie Sauton qui m’a remplacé à Nantes, mais il en faut davantage. On doit aller les chercher, et les intégrer au Collectif France Jeunes, qui est un véritable espace d’échanges vertueux. Ça permet de créer du lien entre les entraîneurs nationaux et ceux qui travaillent dans les territoires – je pense par exemple à Éric Boucly et Alexandre Abeille qui seront avec nous au stage à Lille juste après l’open de France junior – c’est hyper enrichissant. »