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LE CLUB DE LA SEMAINE : US CRÉTEIL SQUASH

Promotion 13/10/2021

Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".

Ce cinquante-deuxième épisode est l'occasion de faire un focus sur le Centre Marie-Thérèse Eyquem, qui héberge l'US Créteil Squash ainsi que le pôle France.

Article de Jérôme Elhaïk

« Le sport pour tous, le plus haut niveau pour chacun, » tel est le slogan de l'US Créteil, club omnisports créé il y a 85 ans. Le football était la seule activité pratiquée au départ, puis les sections sont venues s'ajouter les unes après les autres au fil des ans. Aujourd'hui, l'USC en regroupe 30, pour plus de 9 000 adhérents. Le club est réputé pour ses succès en cyclisme sur piste, discipline dans laquelle il a obtenu de nombreuses médailles olympiques, le plus récemment grâce à Grégory Baugé. Parmi ses autres athlètes contemporains, on peut citer la gymnaste Émilie Pennec, le coureur de 800 mètres Pierre-Ambroise Bosse, et bien sûr la joueuse de squash Camille Serme.

L'ASSOCIATION ET SON HISTOIRE

« Au début des années 80, ce n'était qu'un parking, » affirme Bernard Colas, président de longue date de l'US Créteil Squash, lorsqu'on évoque le Centre Sportif Marie-Thérèse Eyquem. Érigé en 1981, il compte aujourd'hui 5 courts de squash (dont un vitré), 5 courts de tennis, 4 courts de badminton, une salle d'arts martiaux et 3 stands de tir. « Si le CMTE est tel qu'il existe, c'est grâce à la volonté de trois hommes, » ajoute celui qui est épaulé par Thierry Safa (trésorier) et Jean-Luc Serme (secrétaire général). « Laurent Cathala, maire historique de la ville (NDLR : ce dernier a récemment entamé son huitième mandat, record absolu pour une municipalité de cette taille), André Morin, ancien adjoint aux sports et Camille Lecomte, qui est président de l'USC omnisports depuis 1997. Au départ, il y avait huit courts de tennis en extérieur (un toit a été ajouté en raison du bruit dû à l'autoroute à proximité), puis certains ont été remplacés par des courts de squash. En ce qui me concerne, je pratiquais déjà cette discipline dans un club Parisien qui a fermé, et je suis arrivé à Créteil grâce à Paul Biggio. »

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Bernard Colas (au centre, en chemise blanche) préside l'US Créteil Squash depuis de nombreuses années (Crédit photo : US Créteil Squash)

L'histoire du club est fortement associée à celle de Philippe Signoret : alors qu'il fait partie de l'équipe de France masculine, le Basque prend son poste d'éducateur au sein de l'USC en 1983. À la fin des années 90, il va se focaliser sur la formation des jeunes et le haut niveau, avec l'énorme succès que l'on sait (voir PALMARÈS ET GRANDES DATES). « Nous avons sans doute le plus gros palmarès en France, et c'est une fierté, » confie Bernard Colas. « Nous sommes reconnus pour nos succès, que ce soit au sein de la municipalité ou de l'US Créteil. Ça arrive souvent qu'on me dise lors de réunions, 'ah on parle encore du squash', du coup je réponds que je ne vais pas m'excuser de notre réussite (rires) ! » Après avoir collectionné les titres de champions de France jeunes dans les années 2000 et au début des années 2010, l'US Créteil Squash espère renouer avec ce glorieux passé récent. Aujourd'hui, c'est Sohail Khan qui s'occupe du développement de l'école de jeunes, dont Éthan Lecordier constitue l'élément le plus prometteur. « Il faut aussi être conscient qu'avoir un talent comme Camille Serme, ça n'arrive qu'une fois dans la vie d'un club, » analyse Bernard Colas. Mais l'association ne repose pas que sur le haut niveau : elle compte trois équipes en critérium Île-de-France, et a des projets d'agrandissement à moyen terme. « On espère avoir deux courts supplémentaires d'ici deux ou trois ans, » indique son président. « Auparavant ce n'était pas possible pour une question de poids car il y a le parking en-dessous, cependant aujourd'hui il existe des matériaux beaucoup plus légers. »

LA GENÈSE DU PÔLE FRANCE

Comme nous l'évoquions plus haut, l'histoire de l'US Créteil Squash est intimement liée à celle de Philippe Signoret. Lorsqu'il débarque en Seine-et-Marne en 1983, ce dernier est un joueur de haut niveau (n°4 français et membre de la sélection nationale) et un tout jeune entraîneur. « À mon arrivée, l'association n'existait pas encore, » raconte-t-il. « Au début, je m'occupais des cours adultes, notamment ceux des équipes, puis j'ai rapidement proposé de monter une école de squash. Ses membres étaient essentiellement des enfants de joueurs que j'entraînais, qui avaient le même âge que moi. » Ayant constaté que la pratique n'était pas adaptée aux très jeunes, il a l'idée du concept du mini-squash à la fin des années 90. « C'est par ce biais que j'ai eu mes premiers contacts avec la Fédération, » indique celui qui est entraîneur de l'équipe de France féminine depuis 2006. « Dans la première génération, il y avait le frère de Coline Aumard, et celui de Lucas Vauzelle. Ensuite, il y a eu Coline et Lucas, puis Camille et Lucas Serme, Soraya Renai etc. » L'histoire raconte que Camille Serme et Coline Aumard, qui allaient ensuite devenir numéros 1 et 2 françaises, ont fait leurs premiers pas sur un court de squash en même temps. « C'est vrai, et je me souviens encore qu'elles s'étaient amusées très rapidement, » confirme Philippe Signoret. « On me demande souvent si j'ai eu tout de suite conscience de leur potentiel, mais il faut savoir qu'à l'époque je ne savais pas vraiment ce qu'était le haut niveau … » Les choses vont s'accélérer au milieu des années 2000 : le Basque réussit le concours de professorat de sport, et un pôle espoirs voit le jour à Créteil. « Je me suis concentré sur le haut niveau et Mehdi Renai est arrivé pour s'occuper de l'école de squash. Les générations suivantes ont peut-être récolté moins de titres en jeunes mais on a tout de même produit de bons joueurs : le regretté Ken Chervet, auquel je pense souvent, Vincent Le Coq etc. Plus récemment il y a eu Edwin Clain et aujourd'hui Éthan Lecordier, avec lequel Sohail Khan fait du bon boulot. Il faut dire aussi que les temps ont changé, je me souviens d'une époque où j'avais 90 jeunes, et des cours tous les jours à 15 heures. Dans une telle situation, plusieurs types de problèmes surviennent : les cours sont monopolisés par les enfants et ça peut grincer des dents, et l'entraîneur ne peut pas faire de travail individualisé. C'est parce qu'elle a su les résoudre que l'Égypte domine autant la discipline aujourd'hui. »

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Ces dernières années, Philippe Signoret (deuxième en partant de la gauche) et le pôle France de Créteil ont trusté les médailles au championnat de France Élite (Crédit photo : US Créteil Squash)

Quand on l'interroge sur les relations entre les différentes entités (association, pôle France et municipalité), Philippe Signoret parle « d'osmose. Je suis là depuis près de quarante ans, je connais tout le monde et ça aide à mettre de l'huile dans les rouages. D'autre part, les athlètes de haut niveau jouent plutôt pendant les heures creuses, et on ne se marche pas sur les pieds. Mais ça arrive que des membres de l'association viennent voir leurs entraînements, et on se côtoie également pendant les rencontres de critérium Île-de-France. »

UN CLUB, UN COACH : SOHAIL KHAN

Membre d'une famille très connue dans le squash hexagonal, Sohail Khan exerce en tant qu'enseignant à l'US Créteil depuis cinq ans. Portrait.

Les débuts

« Ma famille est arrivée en France en provenance du Pakistan au milieu des années 70. Le squash, je suis tombé dedans à 3 ou 4 ans, grâce à mon père qui a été l'un des pionniers de la discipline, notamment en ouvrant le club de Montparnasse. En tant que joueur, il a remporté deux fois l'open de France, a été numéro 1 français et a fait partie du top 30 mondial. Il était également coach pour mes frères (Sameer et Waqar) et moi. Comme je suis né ici, j'ai pu facilement obtenir la nationalité à 12 ans et j'ai notamment été vice-champion de France en -14 ans derrière Sandy Bell. Je n'ai jamais joué en sélection en jeunes, j'avais été tout proche une année mais ça ne s'était pas fait. »

Un beau parcours, et quelques regrets

Par la suite, Sohail Khan va connaître une belle carrière en senior. Il atteint la 12ème place au classement national en 2002 (« J’ai battu le n°5 français cette année là. »), et dispute même quelques tournois PSA en 2005. « Je n'ai pas pu continuer, faute de moyens financiers, » indique-t-il. « Même si je suis content de mon parcours, je pense que j'aurais pu faire beaucoup mieux si mon père avait été à mes côtés : il est hélas parti trop tôt, en 1988 alors que j’avais seulement douze ans. Mon grand frère Sameer s'est beaucoup occupé de moi à ce moment-là avant de devoir partir dans le sud pour sa carrière. J'ai quelques regrets, mais c'est la vie. » Même s'il est aujourd'hui focalisé sur son rôle d'entraîneur, Sohail Khan a encore quelques objectifs en tant que joueur. « J'aimerais bien revenir dans le top 30 français (il est aujourd'hui 96ème), mais je pense surtout aux compétitions Masters internationales, je n'en ai jamais disputées ! J'envisage de participer au championnat du monde en Pologne l'été prochain, néanmoins avant cela il faudrait que je fasse quelques tournois européens pour avoir un bon classement. Je sais qu'il y a pas mal de Français qui vont y aller, par exemple Jean-Jacques Pineau, Jérôme Sérusier, Thierry Scianimanico voire mon frère Waqar et ce serait sympa de faire partie de la délégation. »

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Sohail Khan, c'est un style de jeu unique basé sur l'instinct et la créativité (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

L'envie de transmettre

Au début des années 2000, Sohail Khan obtient son Brevet d'État 1er degré. « C'est drôle parce que j'ai été formé à Aix-en-Provence par André Delhoste, qui avait beaucoup appris auprès de mon père et m'a dit de belles choses sur lui. La boucle était bouclée en quelque sorte ... » Même s'il avait un temps envisagé de travailler dans le commerce international, Sohail Khan ne va pas échapper au destin familial. Après avoir géré pendant huit ans le club du Squash N Fun dans l'Essonne (« ça a été une bonne expérience mais c'était dur, c'est un rôle dans lequel on donne beaucoup de temps et d'énergie, ») il se consacre désormais à 100 % à l'enseignement. « J'adore transmettre, que ce soit sur ou hors du court, c'est sans doute le métier dans lequel je m'épanouis le plus. »

L'US Créteil Squash et Sohail Khan, une histoire qui dure depuis 2016

« Ça s'est fait très simplement, j'ai répondu à une annonce et j'ai été embauché. Ici, je suis directeur technique : je m'occupe des cours collectifs adultes, de l'organisation des tournois et autres animations, mais mon rôle essentiel est le développement de l'école de jeunes. La période est compliquée pour tous les clubs, néanmoins la reprise ne s'est pas trop mal passée, on a quelques nouveaux. Parmi les éléments les plus prometteurs il y a Jonas Dugue et Éthan Lecordier, que j'entraîne tous les jours. Il est champion de France -11 ans, et visera à nouveau le titre en -13 ans à la fin du mois à Lille. Jonas a également un beau potentiel, mais il est en 1ère année et pourra donc avoir des ambitions lors de la prochaine édition. » Ce jeune joueur, âgé de 11 ans, est d'ailleurs l'objet d'un projet d'entraînement que Sohail mène cette saison, dans le cadre de sa formation DEJEPS. « Certes, c'est du travail en plus, cependant tout est en lien avec le club, » indique-t-il. « Les autres projets concernent le squash scolaire, ainsi que la formation d'arbitres et de juges-arbitres. »

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À la fin du mois, Sohail Khan (au centre) accompagnera Jonas Dugue et Éthan Lecordier au championnat de France -13 ans à LIlle (Crédit photo : US Créteil Squash)

En tant que joueur, Sohail Khan possède un style bien à lui, reposant sur une grande créativité

« D'après ce qu'on m'a dit, j'ai toujours joué comme ça, dès mon plus jeune âge. Parmi mes sources d’inspiration, il y a eu mon oncle Jahangir Khan, qui était en avance sur son temps pour beaucoup de choses, Jonathon Power (que j'avais découvert lors d'un British Junior Open auquel je participais, alors qu'il n'était pas encore très connu) et Ramy Ashour, sans oublier Grégory Gaultier. C'est à la fois une personne qui a un grand cœur, et un joueur fabuleux. Je l'ai énormément observé, c'est le seul qui avait 2 ou 3 options à chaque coup de raquette. Lors de sa série de victoires en 2017, il était sur une autre planète. Aujourd'hui, on constate que le jeu est de plus en plus rapide et physique. Grâce au matériel (on est loin des raquettes en bois de mes débuts ...), mais aussi de la préparation qui est devenue très pointue. Concernant mon jeu, certains croient qu'il ne repose que sur l'instinct néanmoins ce n'est pas le cas, j'ai aussi beaucoup bossé les fondamentaux quand j'étais jeune. Néanmoins, j'essaie d'enseigner la créativité aux enfants que j'entraîne, ils essaient de m'imiter et ils sont contents quand ils rentrent un nick … Encore récemment, ça m'est arrivé de consacrer la totalité d'une séance aux feintes et aux fixations. Quand on me demande pourquoi je fais ça, je réponds que des parallèles, les jeunes en feront des millions tout au long de leur parcours, et que c'est essentiel de leur apprendre cet aspect-là du jeu le plus tôt possible. »

PALMARÈS ET GRANDES DATES 

Avant d'énumérer l'immense palmarès (national et international) de l'US Créteil Squash, abordons les compétitions importantes que le Centre Sportif Marie-Thérèse Eyquem a accueilli au fil des ans.

☛ Il y a d'abord eu deux championnats de France Interclubs en 2004 et 2007, à chaque fois survolés par le club hôte dans les deux catégories. Il y avait eu également un Masters jeunes en 2005, et parmi les vainqueurs on retrouvait Camille Serme, Grégoire Marche, Lucas Serme et Mélissa Alves.

☛ Le club a également organisé 11 tournois du circuit international : dans un premier temps de 2007 à 2010, en montant jusqu'à 16 000 $ de prize money la dernière année. On retrouve au palmarès des noms prestigieux comme Camille Serme et Nour El Tayeb. Âgée de 16 ans, l'Égyptienne avait remporté son premier titre en Seine-et-Marne, en battant la Française en finale (cette dernière ayant éliminé Nour El Sherbini au tour précédent). Le comité départemental a remis le tournoi sur pied en 2014, et il a lieu tous les ans depuis. Coline Aumard et Mélissa Alves font partie de la liste des lauréates, alors que la plus récente est l'Espagnole Cristina Gomez, en avril 2021.

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En 2010, on retrouvait Camille Serme, Nour El Tayeb et Nour El Sherbini sur le podium de l'open international de Créteil, soit trois des meilleures joueuses du squash féminin contemporain ... (Crédit photo : SiteSquash)

Il faudrait un article tout entier pour repértorier les titres et médailles obtenus par les représentants du club, mais voici les principaux.

☛ Tout d'abord, l'US Créteil Squash est de loin le club le plus titré en jeunes à l'échelle nationale. La pionnière fut Laetitia Estournes (championne de France -19 ans en 1999 et 2000), avant une véritable razzia. Grâce en premier lieu à Camille Serme (10 titres, dont 4 en -19 ans), mais aussi Auguste Dussourd et Lucas Serme (6 chacun, le premier cité étant le seul à avoir été sacré dans les cinq catégories), Mélissa Alves (3 titres, tous en -19 ans), Faustine Gilles (-19 ans), Julia Le Coq (-17 ans), Soraya Renai (-15 ans) et Elvira Bedjai (-11 ans). Après une période creuse dans les années 2010, le club s'est à nouveau distingué récemment grâce à Lauren Baltayan (titrée en -11 et -15 ans), Edwin Clain (-19 ans) et Éthan Lecordier (-11 ans). Tous les trois feront partie des prétendants à la victoire à la fin du mois à Lille, respectivement en -19, -23 et -13 ans.

☛ Outre les deux mentionnés plus haut, l'US Créteil Squash a réalisé 2 autres doublés au championnat de France Interclubs -13/-17 ans, en 2003 et 2008. Il faut y ajouter 3 titres supplémentaires en -13, et 3 en -17 ans.

☛ Le club compte également de nombreux titres nationaux en senior : Camille Serme a remporté 12 des 13 dernières éditions du championnat de France Élite, et Coline Aumard avait profité de son absence en 2017 pour inscrire son nom au palmarès. Cette année-là, Lucas Serme était à ses côtés sur la plus haute marche. À signaler qu'en 2018, 2019 et 2021, le podium féminin était même 100 % US Créteil.

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Coline Aumard et Lucas Serme avaient signé un doublé 100 % US Créteil au championnat de France Élite 2017 (Crédit photo : FFSquash)

☛ On peut ajouter Camille Serme (encore …), championne de France 2ème série en 2003 à l'âge de 14 ans, sa belle-sœur Anna Serme, deux fois championne de France universitaire et Noellie Boden, sacrée en +35 ans en 2018 et 2019. Cette dernière s'est également imposée dans l'épreuve par équipe, aux côtés de Lionel Lains et Benjamin Laho.

☛ Après avoir remporté la Nationale 2 (1997 et 2006), l'équipe féminine a fait encore mieux, en décrochant deux titres nationaux Interclubs dans les années 2010. Cerise sur le gâteau, les Cristoliennes (Camille Serme, Coline Aumard, Énora Villard et Laura Gamblin) ont même remporté la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 2015, en battant leurs grandes rivales de Mulhouse en finale. De leur côté, les garçons avaient été titrés en N3 en 2008.

☛ Grâce à son pôle espoirs, l'US Créteil Squash a été un très gros pourvoyeur des équipes de France jeunes à partir de 2002, et plusieurs de ses représentants ont décroché des médailles d'argent ou de bronze lors des divers championnats d'Europe par équipe (-15, -17 et -19 ans). Dans l'ordre chronologique, Camille Serme, Soraya Renai, Julia Le Coq, Lucas Serme, Lucas Vauzelle, Faustine Gilles, Alexandre Cogno, Elvira Bedjai, Lucas Rousselet, Élise Romba, Laura Gamblin, Mélissa Alves, Auguste Dussourd et Edwin Clain.

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En 2012, Julia Le Coq et Mélissa Alves étaient montées sur le podium du championnat d'Europe junior individuel (Crédit photo : SquashSite)

☛ Sur le plan individuel, la famille Serme compte quatre titres européens, trois pour Camille et un pour Lucas. En 2012, Julia Le Coq et Mélissa Alves (2ème et 3ème) étaient montées toutes les deux sur le podium. Camille Serme a également obtenu une médaille d'argent mondiale en 2007 (derrière Raneem El Welily), et remporté le British Junior Open en -17 et -19 ans.

☛ Après les jeunes, le club a évidemment alimenté les sélections senior : la première avait été Soraya Renai (de 2004 à 2006), qui sera vite rejointe par Camille Serme. À signaler qu'en 2018, l'équipe de France féminine, vice-championne d'Europe et médaillée de bronze à l'échelle mondiale, était composée à 100 % de joueuses de l'US Créteil Squash : Camille Serme, Mélissa Alves, Énora Villard et Coline Aumard (celle-ci était licenciée à Annecy lorsque les Bleues ont remporté leur premier titre européen l'année suivante). Chez les garçons, Lucas Serme a disputé plusieurs championnats d'Europe et avait même remporté le match décisif en 2015, apportant son premier titre international au squash Français dans une compétition par équipe. Sur le plan individuel, Camille a remporté six fois de suite le championnat d'Europe (2012-2017), alors que Coline Aumard, Mélissa Alves et Lucas Serme sont montés sur le podium de cette épreuve.

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En 2018, les Bleues avaient décroché leur deuxième médaille de bronze au championnat du monde, avec une équipe 100 % Cristolienne ! (Crédit photo : FFSquash)

☛ Tous ces joueurs brillent (ou ont brillé, pour ceux qui sont partis sous d'autres cieux) sur le circuit international depuis de nombreuses années. Aujourd'hui, dix Cristoliens évoluent en PSA : Lucas Rousselet, Manuel Paquemar, Edwin Clain et Auguste Dussourd chez les garçons, et Élise Romba, Julia Le Coq, Enora Villard, Marie Stéphan, Mélissa Alves et Camille Serme chez les filles. Présente dans le top 10 sans interruption depuis 2013, cette dernière possède un immense palmarès : quatre titres majeurs (British Open, US Open, deux Tournament of Champions), et cinq demi-finales au championnat du monde. Actuellement écartée des parquets en raison d'une blessure au tendon d'Achille, on espère la voir revenir à son meilleur niveau en 2022 ...

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