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Squash, un sport, une passion

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PLUS D'UNE CORDE À LEUR RAQUETTE - PARTIE 1/2

Événements 14/05/2020

Tout au long de l'année, nous suivons de près nos meilleurs joueurs et joueuses sur le circuit international, et en sélection. Mais quelles sont leurs passions hors des courts, et les choses qui les font vibrer ?

Dans ce premier épisode, il est question de musique, de golf, et de gastronomie ...

Article de Jérôme Elhaïk 

CAMILLE SERME, EN ROUTE VERS THE VOICE ?

Certes, la numéro 4 mondiale avait déjà évoqué son goût pour le chant au détour de quelques interviews dans le passé. Mais la période de confinement nous a permis de découvrir que pour Camille Serme, il y avait un talent derrière cette passion ...

Alors Camille, à quand remonte cette passion pour le chant ? 

« Ma famille du côté de mon père est très portée sur la musique (voir ci-dessous UNE VIE EN MUSIQUE). J'ai fait un an de danse classique quand j'avais 10 ans, mais je n'ai jamais joué d'instrument ni pris de cours de chant - pour l'anecdote, on m'en a offert pour mes 30 ans et je n'ai pas encore eu le temps d'y aller ... Par contre, j'ai toujours chanté et dansé quand de la musique passait à la radio, et j'ai eu très tôt un lecteur CD. Ça remonte à tellement loin, je ne me rappelle pas d'une chanson en particulier. Mais je me souviens que quand Faustine Gilles (NDLR : ancienne membre de l'équipe de France junior, formée avec Camille à Créteil) venait dormir à la maison, elle hallucinait car je connaissais les paroles en entier (rires) ! » 

Depuis qu'elle a commencé à partager ses chansons, Camille a suscité un très grand nombre de réactions – unanimement positives – sur les réseaux sociaux. 

« Je me suis inscrite sur l'application Smule il y a 4 ans, mais je suis restée longtemps incognito (rires) ! Au départ, j'étais un peu trop timide pour poster sur les réseaux sociaux. Mais avec la période particulière que l'on vit en ce moment, je me suis dit que c'était le bon moment, et j'ai été inspirée par le film A Star is Born (la première chanson que j'ai partagée, Always Remember This Way, est extraite de la bande originale). Je n'avais pas prévu d'en enregistrer autant mais je me suis vraiment éclatée, c'était un peu mon petit moment à moi pendant le confinement. J'ai été vraiment très surprise de certaines réactions, par exemple quand Mohamed El Shorbagy a dit que la première chose qu'il faisait le lundi était d'écouter ma nouvelle chanson (je pensais plutôt qu'il se moquerait de moi ...). Personne sur le circuit ne savait que je chantais, sauf peut-être mes copines de l'équipe de France et mon amie Donna Lobban. J'en avais déjà parlé avec elle, car elle a déjà chanté en live dans des bars et a une super voix. Faire un concert pendant un tournoi ? C'est justement ce que m'a suggéré Lee Beachill (NDLR : ancien numéro 1 mondial, aujourd'hui Chief Operating Officer de la ligue professionnelle), après m'avoir complimenté sur mes chansons ! Je ne sais pas si ça se fera mais une chose est sûre, ça me plairait de faire quelque chose dans la musique après ma carrière. »

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Camille Serme lors de l'enregistrement de sa dernière chanson "Let It Go" en début de semaine (Crédit photo : Camille Serme) 

Depuis le début du confinement, Camille a publié une cinquantaine de chansons sur son profil Smule ! 

« Il y en a certaines dont je connais les paroles par cœur, je n'ai pas besoin de répéter et la première version est la bonne. D'autres sont plus compliquées, techniquement ou parce qu'il y a des mots difficiles à prononcer en anglais. Ça m'est arrivé de commencer un morceau, de m'arrêter et de revenir dessus deux semaines après. Quand j'enregistre, je suis seule dans la chambre et comme j'ai le casque sur les oreilles, mon mari n'entend que ma voix et pas la musique. Du coup, si je m'arrête de chanter, il sait que je dois recommencer et il fait un bruit de buzzer (elle éclate de rire) ! Comment je choisis mes chansons ? Ça peut être lié à l'actualité, comme après le décès de Christophe, ou aux suggestions faites par l'application. Elle est vraiment géniale et il y a plein d'options que je n'utilise pas, par exemple il y a un effet pour transformer sa voix en mode Daft Punk ... Je chante beaucoup plus en anglais qu'en français, parce que ça correspond à mes goûts musicaux. Parmi mes artistes préférés, il y a Adèle, que j'ai déjà vue en concert à Bercy, et Bruno Mars. Je sens que je m'améliore, notamment sur certaines notes et des tons de voix. Il y a trois ans, j'avais eu la chance de faire un enregistrement en studio et ça avait été difficile d'aller au bout, je crois que j'ai aussi progressé en endurance (rires). On peut bien sûr faire des parallèles entre la performance des sportifs et des chanteurs : eux aussi doivent se soumettre à un entraînement intensif (notamment pour les cordes vocales) et savoir gérer le stress. » 

Un très beau souvenir ... 

« Pour mon mariage, je voulais écrire une chanson pour Quentin, mais autant j'adore chanter autant je ne suis pas douée pour composer et écrire. Du coup, j'avais demandé à mon frère Lucas et sa femme Anna de le faire en leur envoyant les éléments que je souhaitais intégrer dans les paroles. Le résultat a été au-delà de mes espérances, ils ont vraiment été incroyables ! Comme on n'était pas sûrs de pouvoir le faire en live, on s'était enregistrés et on avait diffusé le film pendant la soirée, c'est vraiment un super souvenir. Et c'était vraiment sympa de chanter en duo avec mon frère ... »

Découvrez toutes les chansons reprises par Camille sur sa page Smule !

UNE PETITE BALLE BLANCHE ... 

C'est une histoire de petite(s) balle(s) : à défaut de pouvoir fouler à nouveau les parquets, le numéro 1 français Grégoire Marche a profité du premier jour de déconfinement pour retrouver le chemin des greens de golf, sa deuxième passion ... 

Greg, comment as-tu découvert le golf ? 

« Le club du Set Aix (NDLR : qui a malheureusement brûlé fin 2014) était juste à côté du golf d'Aix-en-Provence. En 2012, les playoffs des Interclubs avaient lieu là-bas, et avec Valence on avait été éliminés en demi-finale, après avoir remporté le titre l'année précédente. Du coup, on a décidé d'aller au golf avec mes équipiers, Nicolas Müller et Steve Finitsis. J'avais déjà fait quelques practices, mais c'est la première fois que je jouais sur un parcours et ça m'a plu tout de suite. L'un de mes amis était représentant de la marque Callaway (très connue dans le golf), il m'a donné une série de fers dont il ne se servait plus et ça m'a permis de démarrer. Puis j'y ai joué de plus en plus au fil du temps, ça me permet de déconnecter du squash. Comme je suis un compétiteur, je me suis rapidement pris au jeu et j'ai eu envie de progresser. » 

Une passion grandissante ... 

« Je n'ai jamais pris de cours, mais je passe pas mal de temps au practice. Je regarde énormément de vidéos, et je m'intéresse de près aux compétitions professionnelles. Mes golfeurs préférés ? Ce n'est pas très original, mais je vais dire Tiger Woods, mais aussi Rory Mc Ilroy, qui est actuellement n°1 mondial, Justin Thomas et Jordan Spieth. Concernant mon handicap, il se situe entre +5 et +8. Comme j'ai disputé très peu de compétitions, mon classement ne correspond pas à mon niveau et je me retrouve dans des tableaux avec des adversaires moins forts que moi (un peu comme au squash, même si ça ne fonctionne pas tout à fait de la même manière). J'ai profité du confinement pour construire un mini-green dans le jardin de mes parents, il est presque terminé. Ce n'est pas comme un vrai mais ça me permet de travailler ma technique, par exemple en me focalisant sur un objectif à atteindre sur une série de 50 balles. »

On entend parfois qu'il y a similitudes entre le swing du golf et celui du squash, tu es d'accord ? 

« Même si le transfert du poids du corps s'effectue différemment, je suis complètement d'accord et ça m'a certainement aidé à progresser rapidement. À l'inverse, il y a quelques points techniques du golf dont je me suis servi pour le squash, par exemple le guidage de la balle. Une imprécision de quelques millimètres au moment du swing a un grosse influence sur l'endroit où la balle atterrit. Le golf a aussi des bienfaits sur le plan mental : on a beaucoup de temps pour réfléchir entre deux coups, il faut donc rester calme et ne pas se focaliser sur un échec. » 

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Passionné de golf, Grégoire Marche (ici sur le parcours de Sainte-Victoire en Provence) se rend sur les greens dès qu'il en a l'occasion (Crédit photo : Grégoire Marche) 

Un équilibre à trouver 

« Je pratique surtout le golf l'été, qui est la période sans tournois et pendant laquelle la météo est la plus agréable. On peut jouer après une grosse semaine d'entraînement, même s'il faut faire attention : à la posture et à d'éventuels problèmes de dos, et à la dépense d'énergie. Quand on ne prend pas la voiturette on marche beaucoup sans s'en rendre compte, d'autant qu'il y a des parcours plus ou moins vallonnés, sans parler de la concentration requise pendant plus de quatre heures. Sur le circuit, il y a parfois un parcours à proximité, par exemple à El Gouna. San Francisco est également une terre de golf, mais je dirais que les plus beaux parcours que j'ai vus sont à l'Île Maurice. Ça peut m'arriver de jouer au golf pendant un tournoi si j'ai été éliminé. Sur le circuit, on est un petit groupe de passionnés : Amr Shabana, Nicolas Müller, Ryan Cuskelly et Daryl Selby, qui se débrouillent tous très bien ! On passe des moments sympas sur les greens ensemble, ça nous permet de partager autre chose que le squash. » 

Envisages-tu de consacrer davantage de temps au golf après ta carrière ? 

« Pourquoi pas ? Il n' y a pas vraiment de limite d'âge, et en me donnant les moyens je pense que je pourrais continuer à progresser. Ce serait prétentieux de dire que je deviendrai professionnel : si je l'ai été au squash, c'est en partie parce que j'ai commencé très jeune, et ce n'est pas facile de rattraper le temps perdu. De plus, le golf est un milieu extrêmement concurrentiel, et jouer sur le circuit engendre beaucoup de frais (déplacements, matériel, staff etc.). Néanmoins, ça pourrait me plaire de me donner un an pour voir jusqu'où je peux aller. J'ai joué au foot quand j'étais plus jeune - j'étais plutôt bon, mais je me suis rendu compte que je préférais les sports individuels - et j'aime beaucoup le vélo, mais le golf est le seul sport dans lequel je pourrais m'imaginer faire carrière après le squash. »

 

ET SI ON BRUNCHAIT ? 

Lorsqu'on lui a demandé quels étaient ses centres d'intérêt en dehors du squash, Énora Villard nous a répondu qu'elle aimait bien voyager, mais que c'était un peu banal. « Je vais plutôt vous parler de ma passion pour les brunches (rires). » Vous l'avez remarqué si vous suivez ses stories sur Instagram, la joueuse de l'équipe de France aime bien prendre en photo les assiettes qu'elle confectionne ...

Le brunch, un vrai lifestyle ... 

« J'ai changé ma manière de manger il y a 2 ou 3 ans, c'est là que j'ai commencé à m'intéresser à la mode des brunches et des coffee shops. J'ai appris à aimer faire la cuisine, mais j'adore aussi sortir et découvrir de nouveaux endroits dans Paris. On y mange plutôt sainement, en tant qu'athlète on peut se faire plaisir sans trop culpabiliser (rires). Pour avoir des conseils – pour de nouvelles recettes ou des endroits à tester – je suis beaucoup une bloggeuse, les Paris de Laura. C'est une influenceuse dans le domaine de la "healthy food", et je vous conseille d'aller faire un tour sur sa page Instagram pour admirer ses photos ... Elle vient d'ouvrir son propre coffee shop, Immersion. Avec le confinement, ils font uniquement de la vente à emporter pour le moment mais j'ai hâte de le tester dès que possible ! Mon brunch type ? Un mélange sucré-salé bien sûr, avec des toasts à l'avocat, du fromage, des œufs brouillés, des tomates au four etc. Côté dessert, ça peut être des granola bowls, du fromage blanc et des pancakes (au lait végétal pour moi). »

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Dessert et café, c'est la conclusion typique d'un brunch pour Énora Villard (Crédit photo : Énora Villard) 

Un moment de partage 

« Je n'ai pas spécialement un coffee shop préféré, comme je disais j'aime avant tout découvrir de nouveaux endroits. Cela dit, certains sont tellement bons qu'on y retourne ... S'il fallait en citer quelques uns, je dirais Season, 5 Pailles et Café Berry. Parmi mes partenaires d'entraînement, Camille et Élise aiment bien bruncher aussi (Mélissa, ce n'est pas trop son truc), ça nous arrive d'y aller ensemble. Plutôt la semaine, car les coffee shops ne prennent pas de réservation et il faut parfois faire la queue pendant une heure le weekend. Disons que c'est sympa si j'y vais avec des copines que je n'ai pas vues depuis longtemps, ça nous permet de bavarder ... Sur le circuit international, il y a beaucoup de joueuses qui aiment bien les brunches, et le café. Il y a quelques années, je détestais ça. Puis j'ai commencé par les boissons bien sucrées type Starbucks dans lesquelles on sent à peine le café (rires). Maintenant je suis une grande adepte, même si je bois essentiellement du café mélangé à du lait (en général végétal, ça donne un petit goût en plus). Où trouve-t-on les meilleurs coffee shops ? Je dirais à Londres, et aux États-Unis : dans les grandes villes comme New York, on a l'embarras du choix. En France, il n'y a quasiment qu'à Paris qu'on en trouve, même si ça commence à venir dans certaines grandes villes de province. Ouvrir mon propre coffee shop après ma carrière ? On en rigole parfois ensemble avec mes coéquipières, mais c'est un vrai business et ce n'est pas forcément mon domaine de compétences ... » 

Un esprit sain dans un corps sain 

« Clairement, les changements dans mon régime alimentaire et le fait que j'ai perdu du poids ont eu des effets bénéfiques sur mon jeu : je me sens beaucoup mieux sur le court. Ça peut m'arriver de faire un petit écart de temps en temps, mais ce n'est pas grave car l'organisme a tendance à s'auto-réguler. J'essaie également de changer les habitudes des gens autour de moi et de cuisiner pour eux, donc oui on peut dire que je suis une influenceuse à mon échelle (rires) ... Effectivement, j'aime bien prendre mon assiette en photo, et ma mère s'impatiente parfois avant de pouvoir commencer à manger ! »

UNE VIE EN MUSIQUE 

On connaît désormais les talents de chanteuse de Camille, mais chez les Serme c'est une histoire de famille : la musique, sous toutes ses formes, occupe un rôle majeur dans la vie de son frère Lucas. 

Influence(s) familiale(s) 

«Il y a une vraie fibre musicale dans ma famille, du côté de mon père. C'est un autodidacte mais il a toujours fait de la musique, notamment de la guitare et du synthé. J'ai une tante qui est très douée et aurait pu en faire son métier, d'ailleurs l'une de ses filles vient de se lancer dans une carrière musicale. Est-ce qu'on fait de mini-concerts improvisés lors des réunions de famille ? Pas vraiment, en tout cas moi j'étais trop timide pour ça. Vous le savez maintenant, Camille adore chanter. Comme elle te l'a raconté (voir CAMILLE SERME, EN ROUTE VERS THE VOICE ?) on avait fait un truc sympa ensemble, elle, moi et ma femme pour son mariage. D'ailleurs, Anna a fait des études au conservatoire et est diplômée en guitare classique, elle aurait sûrement pu enseigner. Mais ça ne lui manque pas, la pression d'être jugée en permanence n'est pas facile à gérer et elle préfère faire de la musique pour le plaisir. » 

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Lucas Serme a profité du confinement pour se perfectionner à la guitare, mais aussi découvrir la batterie (Crédit photo : Lucas Serme) 

L'envie d'apprendre 

« J'adore la musique, mais je suis très loin du niveau que je rêverais d'avoir. On va dire que je bricole ... J'ai reçu une batterie en cadeau d'anniversaire, j'avais toujours eu envie d'en avoir une. Quand je suis rentré de Chicago, elle était là dans le salon ! J'ai donc profité du confinement pour commencer à jouer : je précise que c'est une batterie électronique, et de toute façon nos voisins sont assez cool (rires). Je me débrouille pas trop mal car j'ai le sens du rythme. Mais c'est beaucoup plus difficile et varié que ça en a l'air, ça ne se résume pas à taper bêtement sur les pads. J'ai aussi fait deux ans de guitare quand j'avais 11 ou 12 ans, mais j'ai arrêté car ça devenait compliqué avec le squash. Ensuite, j'ai toujours continué à jouer et maintenant Anna essaie de me donner des cours. Mais je crois que c'est un peu frustrant pour elle car je ne suis pas très talentueux (rires). J'ai pas mal de lacunes techniques, par contre je pense être assez créatif et imaginatif. Oui, je pense qu'il y a des similitudes avec le sport. Quand on commence à jouer d'un instrument, on se rend compte de tout le travail requis pour le maîtriser. Dans la musique, je mets énormément de temps à apprendre des choses : elle m'apprend donc la patience, et ça me sert pour le squash ... » 

Jamais sans la musique 

« La musique fait partie intégrante de ma vie, j'en écoute tout le temps. Quand j'entends un artiste que j'aime bien parler d'un autre musicien, j'essaie tout de suite d'en savoir plus sur lui. Je cherche en permanence à découvrir de nouvelles choses, je ne suis jamais satisfait (rires) ! J'ai des goûts assez éclectiques, mais le groupe dont je parle à tout le monde et que je peux écouter en boucle, c'est Dance Gavin Dance. C'est un peu "hard" (sic) et Anna n'aime pas trop, donc en général je les écoute tout seul. C'est exactement le genre de trucs que je mets sur mes oreilles avant un match, j'ai besoin d'un truc qui bouge. Mais je n'ai pas forcément de rituel, je mets le lecteur en mode "shuffle" jusqu'à ce que je tombe sur le morceau qui me convienne sur le moment. Outre Dance Gavin Dance, en ce moment j'aime bien écouter Foster the People, et grâce à ma femme j'ai appris à apprécier la musique classique (des compositeurs connus comme Bach, ou d'autres un peu moins, par exemple Sibelius). »

Rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie de PLUS D'UNE CORDE À LEUR RAQUETTE, dans laquelle on abordera des sujets très divers : l'écologie, le football, la Guyane, l'économie et les plaisirs simples de la vie ...

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