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VIE FÉDÉRALE - DOMINIQUE FONTANON, 30 ANS D'ENGAGEMENT

Institutionnel 18/02/2020

À deux jours de l'open de France junior, qui démarre jeudi à Lille, on s'intéresse au président de l'association organisatrice, Dominique Fontanon.

Cet éternel jeune homme, également secrétaire général de la Fédération et président de la Ligue Occitanie, s'investit pour le squash depuis 30 ans et n'a pas l'intention de s'arrêter.

Propos recueillis par Jérôme Elhaïk (Photo de une Mikphotos) 

LES DÉBUTS

« Tout a commencé au milieu des années 80. Avec un ami, on s'est rendus au Country Club à Montpellier, au départ plutôt pour la salle de gym au rez-de chaussée. Mais on a découvert les courts de squash au premier étage, et on n'est jamais redescendus ! J'y ai passé beaucoup de temps, c'était un peu mon deuxième bureau … Mon premier déclic remonte au championnat de France 1ère série à Béziers en 1988. Je me souviens d'Albert Médina (NDLR : ancien grand dirigeant du squash hexagonal) et de son blazer, c'est peut-être ça qui m'a donné envie de m'investir (rires). Ensuite, j'ai été trésorier puis président de l'association. J'accompagnais les jeunes sur les compétitions et j'y ai rencontré John Catlow, une personne importante dans mon parcours. En 1993, j'ai été élu président de la Ligue Languedoc-Roussillon. Puis j'ai rejoint la Fédération en 2004 en tant que vice-président, avec pour mission de contribuer au développement du squash en France. J'ai occupé ce poste pendant trois mandats aux côtés de Jacques Fontaine, avant de devenir secrétaire général en 2016. » 

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Dominique Fontanon (à gauche), en compagnie de l'équipe de France féminine et de Jacques Fontaine lors des championnats du monde à Nîmes en 2012 (Crédit photo : I love squash)

PASSÉ, PRÉSENT ET AVENIR

« Pourquoi je m'investis dans le squash depuis 30 ans ? Parce que j'aime le contact. Tous les jeunes me connaissent, et les côtoyer me permet justement de rester jeune. Participer aux championnats de France vétérans, ça ne m'a jamais attiré. En tant que dirigeant, je suis un homme de consensus : j'écoute, et je désamorce les conflits. C'est sans doute pour cette raison que lors de la réforme territoriale de 2015, on m'a demandé presque unanimement de prendre la présidence de la nouvelle Ligue Occitanie. J'ai récemment intégré la formation Parcours ambition internationale du CNOSF. Ça me permet de travailler mon anglais (rires), mais surtout ça me donne des idées, par exemple une possible intégration de notre discipline aux Jeux Méditerranéens et de la Francophonie.

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Dominique Fontanon en compagnie de l'équipe de France féminine et son staff, après la victoire historique des Bleues en 2019 au championnat d'Europe à Birmingham (Crédit photo : Dominique Fontanon)

J'ai fait de nombreux déplacements avec l'équipe de France et ai eu la chance de partager leurs succès récents. Mais les championnats du monde féminins par équipe en 2012 à Nîmes restent mon plus grand souvenir - j'en ai encore des frissons quand j'en parle. C'était la première fois que la France recevait cette épreuve, et il n'y avait jamais eu 3 courts vitrés. Au départ, c'était un tout petit truc (sic), puis on a monté des dossiers de subvention et on a été aidés par la ville, la région etc. Je me souviens d'un moment très précis pendant la compétition : on se regarde avec André Delhoste (NLDR : directeur du tournoi), et on se dit, on a réussi ... » 

OPEN DE FRANCE JUNIOR, J-2 !

« Je parlais de déclic précédemment : le deuxième a été ma rencontre avec Michèle Lecomte. Deux ans avant son décès en 2011, elle a commencé à me former pour que je lui succède à la tête de l'association qui organise l'open de France junior. C'est la vingt-septième édition cette année, et la douzième à Lille. Il y a quelques années, on avait dépassé la barre des 300 participants, et depuis on s'est stabilisé autour de 250. L'arrivée d'un nouveau club dans le centre de Lille en 2021 va certainement apporter une nouvelle dimension à l'évènement. Beaucoup de gens œuvrent dans l'ombre : les bénévoles, les arbitres, le personnel des clubs, les prestataires comme le traiteur, qui vient depuis de nombreuses années, et bien sûr le bureau de l'association, avec le trésorier Jean-Claude Cayzac, le juge-arbitre Frédéric Lecomte etc.

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Dominique Fontanon (ici avec Paul Gonzalez lors de l'édition 2019) espère remettre de nombreuses médailles aux Français dimanche à Lille (Crédit photo : Christian Lortat)

Comme tous les présidents, je fais principalement de la représentation (rires). Mes souvenirs marquants du tournoi ? La première édition sans Michèle a été un moment très émouvant. Sur le plan sportif, j'ai en tête l'image de Camille et Lucas Serme ensemble sur le podium, je ne me souviens plus en quelle année (NDLR : c'est arrivé trois fois, en 2005, 2006 et 2007). Les noms qui figurent au palmarès (les Serme, Grégory Gaultier, Thierry Lincou mais aussi Ramy Ashour !) prouvent l'importance de ce tournoi. »

 Rendez-vous à partir de jeudi sur nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram etc.), ainsi que sur le site officiel du French Junior Open, pour suivre la compétition.

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