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CHAMPIONNAT DE FRANCE INTERCLUBS : LA SAISON 2019-2020 EN QUESTIONS

Événements 18/10/2019

10 poules, 89 équipes et plus de 1000 joueurs et joueuses concernés : le championnat de France Interclubs est une compétition incontournable dans le paysage du squash hexagonal.

À la veille de la reprise de la saison 2019-2020, on vous propose un tour d'horizon des forces en présence : on devrait assister à un nouveau bras de fer entre les filles de Mulhouse et celles de Créteil, tandis que les regards seront tournés vers Annecy chez les hommes. L'équipe de Grégory Gaultier est favorite pour le titre, mais Valenciennes et Mulhouse tenteront de déjouer les pronostics.

 Article de Jérôme Elhaïk

Présentation J1 Interclubs 2018-2019 Photo 1

Les champions de France 2018-2019 (Crédits photo : Nicolas Barbeau, Yuna Loaëc & 5R Squash) 

 

Calendrier complet ICI

 

NATIONALE 1 HOMMES : UN FAUTEUIL POUR TROIS ?

L'histoire d'Annecy Squash, c'est celle d'une ascension (quatre montées consécutives) qui s'est accélérée il y a un an avec l'arrivée du sponsor Tailor Capital et celle de Grégory Gaultier dans le rôle de capitaine. L'ancien champion du monde et numéro 1 mondial a fait appel à des hommes « de confiance, » de Nick Matthew à Paul Coll en passant par ses coéquipiers en sélection Lucas Serme et Benjamin Aubert. L'effectif déjà très riche a été étoffé à l'intersaison avec les arrivées de Saurav Ghosal et Mohamed El Shorbagy, « sans oublier le jeune espoir Paul Gonzalez, » ajoute Gaultier, qui devrait normalement faire son retour à la compétition en 2020. Avec six joueurs du top 30 mondial plus deux anciens numéros 1 mondiaux (même si tous ne pourront évidemment pas jouer en même temps*), les Hauts-Savoyards sont incontestablement l'équipe à battre. « L’objectif sera d’aller chercher le titre, » confirme Grégory Gaultier, tout en précisant que la tâche ne sera « pas simple au vu des effectifs alignés par certains de nos adversaires. » Ils sont deux à pouvoir contrecarrer leurs plans. Champion sans interruption de 2013 à 2017, Mulhouse mise sur l'expérience, aussi bien chez son trio majeur James Willstrop – Mathieu Castagnet – Borja Golan que dans le reste de l'effectif (Alan Clyne, Rudi Rohrmüller, Joan Lezaud, Yann Perrin). La nouveauté, c'est l'arrivée de Sébastien Bonmalais (ex-Montpellier) qui constitue une grosse plus-value sportive. « Avec lui, notre équipe-type a fière allure d'autant que Mathieu semble débarrassé de ses soucis physiques, » confie le président Thierry Jung. Avec un capitaine pas au mieux de sa forme, les Alsaciens n'avaient pas été en mesure de rivaliser avec Montpellier en finale des derniers play-offs.

*Lors d'une rencontre, une équipe est composée de 4 joueurs : au minimum 2 Français et au maximum 1 non ressortissant d’un pays membre de l’Union Européenne.  

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Ici en compagnie de Brest lors de la finale des play-offs de N2, Annecy (à gauche) et son effectif XXL est favori pour le titre cette saison ... (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

De son côté, Valenciennes a enrichi un contingent déjà bien pourvu (avec notamment les Britanniques Joel Makin, Declan James et Chris Simpson) en recrutant six nouveaux joueurs étrangers, dont le n°14 mondial Fares Dessouky. « La philosophie du club est de conserver les joueurs qui nous ont menés là où nous sommes aujourd'hui, mais des opportunités se sont présentées pour renforcer l'effectif et nous les avons saisies, » indique le président Frédéric Bardzinski, avant d'ajouter que l'objectif sera « d'atteindre une nouvelle fois d'atteindre le podium. » Les Nordistes le fréquentent avec assiduité depuis leur accession en 2013, mais à l'instar de Mulhouse il leur manquait un Français pour pouvoir éventuellement viser plus haut (NDLR : étudiant aux États-Unis, Enzo Corigliano ne peut pas être présent à toutes les rencontres). C'est chose faite avec l'arrivée de Baptiste Masotti, lui aussi en provenance de Montpellier. « Avec le règlement en vigueur depuis la saison dernière, qui nécessite d'aligner deux joueurs français, il est LA plus-value indéniable de l'effectif, » précise celui qui est l'un des hommes forts du TSBV avec le capitaine Renan Lavigne. Hasard du calendrier, Annecy et Valenciennes s'affrontent dès samedi à La Rochelle, avec un avant-goût de play-offs ... 

Si on devrait logiquement retrouver ces trois équipes à Nantes en juin prochain, la lutte pour le quatrième ticket s'annonce particulièrement ouverte. Avec les nombreux départs et l'absence de joueur étranger dans son effectif, Montpellier ne peut pas espérer conserver son titre. Néanmoins, son quatuor Français (Grégoire Marche - Antoine-Camille Petrucci - Toufik Mekhalfi - Geoffrey Demont) tient la route à ce niveau. De retour en N1, Brest a réalisé un joli coup en recrutant Omar Mosaad. Le n°13 mondial est la figure de proue d'un contingent étranger solide (Mahesh Mangaonkar, Rui Soares, Oliver Pett), alors que les Français, Arthur Moineau en tête, sont des joueurs formés au club. Champion il y a deux saisons, Aix a un effectif réduit mais de qualité (Fabien Verseille, Jean-Michel Arcucci, et les recrues Mohamed El Sherbini et Adrien Douillard). « Maintien la première année, play-offs la deuxième et repêchage lors de la troisième. Que nous réserve cette quatrième saison en Nationale 1 ? » Telle est l'interrogation du capitaine de Toulon, Emmanuel Crouin. « Je ne saurais le dire, car entre les changements de règlement, l'arrivée de grosses écuries et un calendrier incompatible avec le circuit international, c'est compliqué de rester compétitif. » Même si l'absence de son fils Victor (étudiant à Harvard) est un frein à leurs ambitions, son quatuor de joueurs étrangers (Mazen Gamal, Piedro Schweertman et les recrues Anglaises Patrick Rooney et Connor Sheen) peut permettre aux Varois de viser le maintien. De maintien, il sera également question pour Créteil (dont le numéro 1 Auguste Dussourd est souvent en déplacement à l'étranger sur les tournois PSA) et La Rochelle. Le club de Charente-Maritime a déjà réalisé cet exploit la saison dernière, sans aucun joueur professionnel et avec des éléments formés au club. Ils vont vivre une journée de gala demain, avec la réception d'Annecy et de Valenciennes ... 

J1 Interclubs 2019-2020 PR Photo 3

... alors que ses principaux challengers devraient être Valenciennes (en rouge) et Mulhouse, habitués des phases finales ces dernières années (Crédit photo : Nicolas Barbeau) 

Clubs promus : Annecy, Brest

Clubs relégués : EVAE Strasbourg + Valence (s'était maintenu sportivement mais a décidé de repartir en N3)  

 

NATIONALE 1 FEMMES : MULHOUSE-CRÉTEIL, LA PASSE DE CINQ ?

Assistera-t-on à une cinquième finale consécutive entre Mulhouse et Créteil ? Titrées huit fois au cours des dix dernières années, les Alsaciennes sont les favorites logiques. Côté étrangères, le duo Sarah-Jane Perry - Nele Gilis est renforcé par l'arrivée de la Galloise Tesni Evans, « pour pallier à toute éventualité, » dixit le président Thierry Jung. En attendant que ces joueuses du top 20 mondial fassent leur apparition au cours de la saison, Léa Barbeau, l'Iranienne Taba Taghavi et Ambre Allinckx (la jeune Franco-Suisse avait joué un rôle fondamental dans la victoire la saison dernière) composeront l'équipe lors de la première journée samedi. Prudent, Jung considère que « Créteil avec son trio de Françaises sera dur à battre : Camille Serme est en grande forme, et Énora Villard et surtout Mélissa Alves ne cessent de progresser. » « Nous avons perdu Laura Gamblin, rentrée à la Réunion, et Tinne Gilis, partie à Annecy, » précise la deuxième citée, capitaine des Franciliennes. « Du coup, on a recruté une joueuse Italienne (Ester Cappellini) en cas de problèmes d'effectif. Le retour d'Élise Romba va également nous faire du bien, elle a retrouvé un très bon niveau à l'entraînement et je suis certaine que ça va se traduire rapidement en match. Concernant nos objectifs, on voit que certaines équipes ont fait un bon recrutement mais ils sont toujours les mêmes : dans un premier temps se qualifier pour les play-offs puis ramener le titre ! »

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Profitant de l'absence de Camille Serme dans les rangs Cristoliens, Mulhouse (à gauche) s'était logiquement imposé face à ses rivales en finale en juin dernier (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

Elle fait notamment référence à Valence, qui accueille deux Égyptiennes : la vice-championne du monde junior Jana Shiha et la n°21 mondiale Nadine Shahin. Les Drômoises semblent les mieux armées pour bousculer les deux favoris, en compagnie de Bourges (abonné à la médaille de bronze ces dernières années). Derrière ces quatre équipes, les deux promues ont bâti un effectif pour se maintenir, voire mieux. Titré à l'étage inférieur l'an dernier, Jarville se retrouve « au plus haut niveau national, qui l'eut cru pour notre petite structure, » indique Dominique Ardry, secrétaire de l'association. « Après deux saisons en Nationale 2, l'apport des jeunes Fleur Maas et Yuna Loaëc aux côtés de nos joueuses locales nous a permis d'en arriver là mais c'est un nouveau défi qui nous attend. Celui d'obtenir le maintien, alors que nous allons accueillir de grosses équipes et des joueuses qui font partie des meilleures au monde. » De son côté, EVAE Strasbourg a recruté plusieurs étrangères, dont l'Anglaise Millie Tomlinson. Invité surprise des dernières phases finales, Cuers s'appuiera encore sur sa solidarité et sa combativité, à l'image de sa numéro 1 Maud Duplomb. Capitaine des Lilloises du WAM, Virginie Diot est consciente que « le maintien serait un exploit. Mais avec de la volonté et un peu de chance, tout est possible ! » Elles auront besoin de ces ingrédients dès samedi, avec la réception de Créteil et Bourges. Même objectif pour La Rochelle, qui a été repêché suite à l'arrêt de l'équipe de Lorient. 

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Championnes de Nationale 2 la saison dernière, les filles de Jarville (ici en compagnie de Dominique Ardry) espèrent maintenir une bonne dynamique à l'étage supérieur (Crédit photo : Yuna Loaëc) 

Clubs promus : Jarville, EVAE Strasbourg

Clubs relégués : Bordeaux + Lorient (s'était maintenu sportivement mais a décidé de repartir au niveau régional)

*Relégué sportivement, La Rochelle a été repêché. 

 

NATIONALE 2 HOMMES : DES OPPORTUNITÉS À SAISIR ?

Bien malin qui pourrait établir des pronostics dans la poule A tant elle semble homogène : toutes les équipes peuvent espérer se qualifier pour les phases finales et on devrait y voir un peu plus clair à l'issue de la journée de samedi. Quelques noms se dégagent tout de même : le Jeu de Paume (avec les frères Mandil et l'Israélien Nir Cohen), le WAM de Romain Degezelle, qui possède l'effectif le plus dense, le PUC, mélange d'expérience et de jeunesse avec Johan Bouquet et Joshua Jacques-Phinera, et Evreux et son duo "made in Scotland" Rory Stewart-Jamie Henderson. L'arrivée dans les rangs Nantais de Lucas Vauzelle fait également du promu un candidat crédible au top 4. 

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Romain Degezelle (ici face à Raphael Kandra lors des play-offs) est l'atout majeur de l'équipe du WAM (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

Même si elle ne compte que huit équipes suite au forfait de TopFit Antibes, un rapide coup d'œil aux effectifs des équipes de la poule B indique que celle-ci est encore plus relevée (que la poule A). Deuxième derrière Annecy dans la saison regulière puis battu en demi-finales des play-offs par Brest, Rackets Antibes a renforcé un effectif qui était très compétitif avec les arrivées de l'Irlandais Sean Conroy et de plusieurs Français (Thibault Lassaux, Guillaume Lardy, Yann Lancrenon, Alex Marchal). Mais Amaury Fribourg et ses camarades ne seront pas le seuls à avoir des ambitions : on peut citer Bastia (qui a recruté le Tchèque David Zeman et Romain Leydier), Marseille (qui a perdu les jeunes Paul Gonzalez et Brice Nicolas mais enregistre le retour de l'Anglais Scott Handley), Strasbourg (redescendu après deux saisons en N1 mais qui a conservé plusieurs étrangers) et Maxeville (qui comme d'habitude est un "mix" de jeunes Francais prometteurs et de Belges au club depuis de nombreuses années). À signaler que la très jeune équipe de La Rochelle, composée d'éléments issus de son centre d'entraînement, avait échoué d'un rien pour la montée mais a été repêchée.

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Délestés de l'imposante concurrence d'Annecy, Alex Muller et Antibes font partie des sérieux prétendants à l'accession en Nationale 1 (Crédit photo : Draz Foto)

Clubs promus : Bastia, Royan, Nantes Sautron, La Rochelle

Clubs relégués : Escures, Stade Nantais, Vincennes 1

*Relégué sportivement, Jarville a été repêché. 

 

NATIONALE 2 FEMMES : QUI POUR ACCOMPAGNER ANNECY ?

Comme c'était le cas pour leurs homologues masculins la saison dernière, cette saison en Nationale 2 n'est qu'une étape pour les filles d'Annecy, grandissimes favorites pour la montée. La Sud-Africaine Milnay Louw et la capitaine Coline Aumard ont été rejointes par deux joueuses de top niveau mondial (l'Australienne Donna Lobban et la Belge Tinne Gilis), mais aussi trois jeunes Françaises : Fanny Segers, Ninon Lemarchand et Lola Douillard. Les Hautes-Savoyardes sont la poule B, qui a complètement changé de visage. Derrière elles, la lutte pour le top 4 (synonyme de qualification pour les phases finales) s'annonce très ouverte, mais les promues de Marseille et Rackets Antibes semblent disposer des atouts nécessaires pour s'y mêler.

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Si la montée en N1 devrait être une formalité pour les filles d'Annecy, les deux équipes qui les avaient accompagnées sur le podium des play-offs des championnes de Ligue - Squash 95 et Marseille - devraient également jouer un rôle cette saison (Crédit photo : Nathalie Chabot)

Battues en finale des play-offs des championnes de Ligue par Annecy la saison dernière, le Squash 95 fait office de favori dans la poule A : le trio Anna Serme – Soraya Renai - Océane Michelot est renforcée par l'arrivée de Kara Lincou et le retour de Patricia Fuhrer, sans oublier les jeunes (Inès Guyot et Éva Ciceri) qui pointent le bout de leur nez. Présentes au play-offs en juin dernier, Niort et Rouen essaieront de faire au moins aussi bien. Cette poule a également été largement remaniée, et outre le Squash 95 les trois autres nouvelles équipes semblent en mesure de jouer un rôle : le Stade Français, Royan avec son duo Lauriane Maingot/Johanna Pigeat et le Bordeaux de Charlotte Delsinne (en N1 la saison dernière). 

Clubs promus : Annecy, Squash 95, Set Marseille, Squash des Volcans (Clermont) et Royan

Clubs relégués : Ikebana + PUC, Mulhouse 2 et Toulon la Valette (maintenus sportivement mais ont décidé de repartir au niveau régional)

*Relégués sportivement, Le Mans, Tarnos et Nîmes Arènes ont été repêchés

 

LA NATIONALE 3 HOMMES EN UN COUP D'ŒIL

- La poule A est composée d'équipes de l'Est de la France, ainsi que des agglomérations lyonnaise et lilloise. Mélange de joueurs Belges et Français, l'Arbonnoise tentera de se qualifier pour les play-offs pour la troisième saison consécutive. Troisième de sa poule en 2018-2019 et doté d'un bel effectif, Lyon devrait également jouer le haut de tableau. Près de la moitié des équipes sont des réserves (WAM, EVAE Strasbourg, Maxeville et Mulhouse, qui a été repêché) et constituent autant d'inconnues : elles peuvent être renforcées par des joueurs de l'équipe 1 ou au contraire affaiblies si celle-ci a des problèmes d'effectif.

- Vincennes évoluait encore en Nationale 1 il y a deux saisons. La richesse de son effectif (Mathieu Benoit, Alexandre Cogno, Jean-Jacques Pineau, Malcolm Tullis, pour ne citer qu'eux) en fait le favori incontestable de la poule B. Derrière les Franciliens, le Stade Nantais (troisième des play-offs de N3 en 2018 avant de redescendre) semble bien armé pour aller chercher la qualification pour les play-offs.

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Stéphane Gallenne et le Stade Nantais (ici sur le podium des play-offs de N3 en 2018) vont tenter de remonter à l'étage supérieur (Crédit photo : Squash Rackets Antibes)

- La poule C est constituée d'équipes du Sud-Ouest de la France, à l'exception du Squash des Volcans (Clermont) et des Escures. Redescendus de N2, les Corréziens ont perdu quelques joueurs mais ont encore suffisamment d'atouts (en premier lieu, les jeunes Alban Rudelle et Pierre Vassia) pour briguer l'une des deux premières places. Sur une belle dynamique ces dernières saisons, les Toulousains d'Energeia devraient également faire partie des candidats, au même titre que Perpignan.

- C'est bien l'équipe 1 de Valence (et non pas la 2) qu'on retrouve dans la poule D (qui regroupe des formations du Sud-Est, PACA et Rhône-Alpes). Après avoir été l'un des clubs phares du championnat de France masculin pendant plus de 10 ans (avec en point d'orgue le titre en 2011), les Drômois et leur président Serge Parbaud ont décidé de repartir en N3. On attendra de voir quelle équipe ils alignent lors de la première journée pour en savoir plus sur les ambitions, mais leur effectif est de très loin le plus solide à ce niveau (plusieurs joueurs étrangers dont l'Égyptien Zahed Salem, et Florent Pontière et Noah Hateau côté Français). Comme dans la poule A, la présence de 4 réserves (Marseille, Montpellier, Toulon et Annemasse) brouille un peu les cartes. L'équipe 1 des derniers cités a effectué un recrutement intéressant (départ de Steven Fialeix mais arrivées du Suisse Nicolas Bolay et surtout de l'Anglais Adam Auckland) qui doit lui permettre de viser une nouvelle qualification pour les phases finales, voire mieux.

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Valence champion de France, c'était en 2011 ... Huit ans après, le club Drômois a décidé de repartir en Nationale 3 (Crédit photo : Squash Valence)

Clubs promus : Foot et Squash 81 (Albi), Joe Bar Squash (Roanne), Sporting Metz, Annemasse 2, Niort, Toulon la Valette 2 et La Flèche

Clubs relégués : Gradignan 2, Rouen Squash Métropole, WAM 3, Toulouse Ghosters, Istres, Modern Squash (Marseille) + Valence 2 (maintenu sportivement mais a décidé de repartir au niveau régional)

*Relégués sportivement, Mulhouse 2 et AS Bordeaux Squash ont été repêchés 

 

 

LES INTERCLUBS, COMMENT ÇA MARCHE ?

Nous vous proposons un petit récapitulatif du fonctionnement du championnat de France Interclubs :

Les poules (1 en Nationale hommes et femmes, 2 en N2H et N2F et 4 en N3H) sont composées de 9 équipes, qui se rencontrent en quatre triangulaires (octobre, novembre, mars, avril).

En N1 et N2, les quatre premiers sont qualifiés pour les play-offs et les deux derniers descendent au niveau inférieur. En N3, les deux premiers sont qualifiés pour les play-offs et les deux derniers descendent au niveau inférieur.

- Les play-offs

En Nationale 1 (hommes et femmes), ils rassemblent 4 équipes et le vainqueur est sacré champion de France.

En N2 (H et F) , ils rassemblent 8 équipes et les deux finalistes accèdent à la N1.

En N3 hommes, ils rassemblent 8 équipes et les quatre demi-finalistes accèdent à la N2.

Cette saison, les play-offs N1-N2-N3 auront lieu à Nantes du 12 au 14 juin 2020.

- Les rencontres

Une victoire rapporte 3 points et une défaite 0. Chez les hommes, les équipes sont composées de 4 joueurs, et en cas de match nul elles sont départagées par le jeu average (voire le point average en cas d'égalité), deux points étant attribués au vainqueur et un au perdant. Pas de match nul chez les femmes puisque les équipes sont composées de 3 joueuses.

- La composition des équipes

Une équipe doit au comporter au minimum deux joueurs français chez les hommes, et une joueuse française chez les femmes, ainsi qu'un joueur ou une joueuse hors Union Européenne au maximum. Les joueurs étrangers sont assimilés, c'est-à-dire qu’on leur attribue un classement français en fonction de leur niveau (par exemple, l’Allemand Simon Rösner n°6 mondial, est assimilé n°1 français). 

- Résultats à suivre sur Squashnet (cliquer sur l'onglet "par Equipes", puis "Championnat de France Interclubs Masculin N1 - N2 - N3" ou "Féminin N1-N2")

 

 

Palmarès du championnat de France Interclubs

Nationale 1, 2 et 3

Présentation J1 Interclubs 2017-2018 photo 11 

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