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CHAMPIONNAT D'EUROPE PAR ÉQUIPE : LES ESPOIRS DES BLEU(E)S ....

Équipe de france 30/04/2019

Le championnat d'Europe par équipe, qui débute après-demain à Birmingham, se résumera-t-il une nouvelle fois à un duel France - Angleterre ?

Ça semble probable chez les femmes, où Camille Serme et les siennes rêvent de décrocher un premier sacre. La donne est un peu différente chez les hommes : privés de leur leader historique - Grégory Gaultier et Nick Matthew - les deux grandes puissances du squash continental possèdent moins de marge sur la concurrence, notamment l'Allemagne. Décryptage. 

Article de Jérôme Elhaïk

 

UNE NOUVELLE PAGE

 

Depuis le début du millénaire, 18 des 19 finales du championnat d'Europe masculin par équipe ont opposé l'Angleterre et la France. Les deux grandes puissances du squash continental ont certes des chances de se retrouver samedi, mais cette édition 2019 est particulière à plus d'un titre. On vous explique pourquoi. 

Le contexte 

Il y a douze mois, les Bleus avaient certes déjà abordé la compétition en tant que tenants du titre, mais aussi et surtout avec le poids de la désillusion du championnat du monde sur les épaules. « On ne pourra jamais effacer ce qui s'est passé à Marseille, mais on a montré notre capacité de réaction et on repart de Pologne le cœur plus léger, » nous avait confié l'entraîneur Tricolore Renan Lavigne après la victoire de ses joueurs. Après avoir attendu leur 42ème participation pour monter sur la plus haute marche du podium (en 2015), les Bleus auront pour la première fois le statut de doubles tenants du titre à Birmingham. « Honnêtement, on n'y pense pas et ça n'influe pas sur notre approche de la compétition, » confie Lavigne. « Chaque année, on repart à zéro et c'est un nouveau défi. » C'est également la première fois que l'épreuve aura lieu outre-Manche depuis 2003. Cette année-là, les Bleus avaient sérieusement bousculé une équipe d'Angleterre dans laquelle un certain James Willstrop faisaient ses premiers pas. « Pour nous ça ne change rien, un titre de champion d'Europe a la même signification, qu'ils soit remporté en Angleterre ou en Pologne, » glisse l'entraîneur des Bleus. « Je ne peux pas parler à leur place et dire si jouer à domicile sera une source de motivation supplémentaire pour eux. Ce que je sais, c'est que Willstrop mais aussi Daryl Selby et Declan James ont zappé El Gouna, comme l'a fait Mathieu Castagnet pour alléger un calendrier surchargé. »

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La victoire de l'an dernier, et la joie de Baptiste Masotti, sont encore gravés dans les esprits des membres de l'équipe de France (Crédits photo : squashPage.net)

Sans les légendes

Acteurs majeurs de la compétition depuis 15 ans, Grégory Gaultier et Nick Matthew – qui se sont affrontés sept fois en finale – ne seront pas là dans les West Midlands. « La retraite de Nick nous mettait en position de force cette année, mais la blessure de Greg annule cet avantage, » analyse Renan Lavigne, tout en précisant que ce dernier est « déterminé à revenir à son meilleur niveau. » C'est seulement la deuxième fois depuis ses débuts sous le maillot bleu en 2001 que le French General va manquer un rendez-vous international (NDLR : diminués par son absence ainsi que celle de Thierry Lincou, les Bleus avaient terminé 3ème en 2007). « Il n'avait pas perdu un match au championnat d'Europe depuis 2014, et pouvoir s'appuyer sur un joueur de cette trempe est évidemment un atout inestimable, » ajoute Lavigne. « Son absence nous rend donc plus vulnérables. Mais nous avons un groupe très homogène, que beaucoup nous envient. Dans une rencontre par équipe, le match du numéro 4 a la même valeur que celui du numéro 1. »

L'absence de Grégory Gaultier nous rend plus vulnérables, mais on a groupe homogène. Renan Lavigne 

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Monuments du squash européen depuis le début du millénaire, Nick Matthew et Grégory Gaultier ne participeront pas au championnat d'Europe cette année (Crédit photo : European Team Championship Divisions 1&2 2018)

Ils ne sont plus seuls

C'est une petite révolution dans le squash continental : on ne retrouve aujourd'hui aucun anglais et aucun français dans le top 10 mondial, et les trois joueurs européens les mieux classés sont les Allemands Simon Rösner et Raphael Kandra, et le Gallois Joel Makin. D'où une approche de la compétition différente pour l'équipe de France et son entraîneur. « Auparavant, l'objectif était de monter en puissance en vue de la finale face aux Anglais. Cette année, il faudra être au top dès l'entame, notamment lors d'une première journée qui nous réserve deux rencontres. » Ce sera face à la Hongrie (« leur numéro 1 Farkas Balazs doit être pris au sérieux, ainsi que l'ancien pro Mark Krajcsak, ») et l'Écosse, qui présente une équipe très homogène, avant le choc de jeudi face à l'Allemagne. Dans l'autre poule, l'Angleterre ne sera pas non plus à la fête avec la Suisse, le Pays de Galles et surtout l'Espagne. 

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Respectivement n°14 et 15 mondiaux, Raphael Kandra (en bleu) et Joel Makin font partie des valeurs montantes du squash européen (Crédit photo : SquashSite) 

Ne rien laisser au hasard, et mettre tous les atouts de son côté seront donc les crédos du staff de l'équipe de France. « J'ai fait et vais continuer à faire beaucoup d'analyse vidéo sur nos potentiels adversaires, » indique Renan Lavigne. « On va arriver le plus tôt possible sur place afin de s'habituer aux conditions, et on sera attentifs à tous les petits détails, notamment l'état des joueurs au jour le jour. »

Il faudra être au top dès le début, et avoir un groupe de six joueurs me donne davantage d'options.” Renan Lavigne 

Un groupe élargi 

Afin de s'adapter à cette nouvelle donne, Renan Lavigne a composé un groupe de six joueurs, comme en 2015. « Trois raisons à cela, » explique-t-il. « Premièrement, on avait des incertitudes – qui sont en grande partie levées aujourd'hui – par rapport aux problèmes aux mollets de Mathieu Castagnet, et on a préféré intégrer le sixième joueur plutôt que de lui demander de se tenir prêt de son côté. Ensuite, ce groupe a vécu des choses très fortes l'année dernière et il était logique de rappeler tous ceux qui étaient là, d'autant que leurs résultats le justifiaient. Enfin, ils ont tous des qualités et des profils différents, ce qui me donnera plusieurs options en fonction des adversaires. Si je prends de l'exemple de l'Allemagne, on a moins de garantie de gagner en 1 et 2 que les années précédentes, et je pourrais donc choisir les numéro 3 et 4 qui selon moi ont le plus de chances de l'emporter. »   

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Pour se donner le maximum de chances, Renan Lavigne (en bas à gauche) a constitué un groupe de six joueurs : Marche, Serme, Crouin, Masotti, Castagnet et Aubert (Crédits photo : European Team Championship Divisions 1&2 2018, Seynod Annecy Squash, FFSquash, Salming)  

Membres incontournables de l'équipe, Grégoire Marche, Mathieu Castagnet et Lucas Serme restent tous les trois sur une défaite prématurée lors de leur dernier tournoi sur le circuit PSA. Un problème en vue du championnat d'Europe ? « C'est toujours préférable d'arriver en confiance, » admet Lavigne. « Mais on sait qu'il y a des phases dans une saison, et la leur reste satisfaisante. Concernant Grégoire, il vient d'intégrer le top 20 mondial et doit assumer ce nouveau statut. Quant à Lucas, il était très déçu après sa défaite à El Gouna et a très envie de se racheter. Je n'ai aucun doute sur leurs capacités et leur volonté à tout donner pour l'équipe. » Derrière ces trois titulaires indiscutables, il restait trois places pour cinq jeunes joueurs, très proches au classement et ciblés par la Fédération comme représentant l'avenir du squash hexagonal. Baptiste Masotti, Victor Crouin et Benjamin Aubert ont été retenus, pas Auguste Dussourd et Sébastien Bonmalais. « Ils font néanmoins totalement partie du projet, » précise Lavigne. « Seb a connu une période difficile, mais est en train d'en sortir. Quant à Auguste, il a très peu joué sur le circuit entre novembre et mars, et a un peu loupé son championnat de France. Il a ensuite effectué une belle tournée au Canada, mais le choix avait été fait avant. »

 

LES BLEUES EN RÊVENT

 

Cette année sera-t-elle la bonne pour l'équipe de France féminine ? Après cinq médailles d'argent consécutives, les Bleues espèrent faire tomber la forteresse Anglaise (40 titres en 41 éditions).

« J'ai rêvé qu'on allait le faire, » nous disait récemment sa chef de file, Camille Serme. Les filles de Philippe Signoret semblent réduire l'écart à chaque rencontre, à l'image de la demi-finale du championnat du monde en septembre dernier en Chine. Même si les Britanniques restent au-dessus sur le papier (4 joueuses dans le top 15 mondial), elles n'accomplissent pas leur meilleure saison, à l'image d'une Laura Massaro loin de ses standards habituels. « Certes, elle, ainsi qu'Alison Waters, sont plus proches de la fin que du début de leur carrière, » reconnaît l'entraîneur Tricolore Philippe Signoret. « Mais elles sont toujours performantes avec la sélection. Même si elles ont connu quelques contre-performances récemment, par exemple celle de Waters face à Nadine Shahin à El Gouna, leur grande expérience leur permet de ne pas douter après ce genre de défaite. » Pour la première fois depuis 2012, Massaro occupera le poste de numéro 2 – derrière Sarah-Jane Perry, de retour à son meilleur niveau après une opération au coude – mais Signoret ne pense pas que cela aura une influence, pas plus que le fait d'évoluer à domicile. « Elles sont toujours motivées quand elles portent le maillot de leur pays, peu importe l'endroit où elles se trouvent dans le monde. »

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Assistera-t-on à une nouvelle finale France-Angleterre chez les femmes ? Réponse vendredi soir (Crédits photo : Petteri Repo, European Team Championship Divisions 1&2 2018, EuroSquash2016)

Côté Français, le ciel est plutôt bleu en ce moment. Après un exercice 2017-2018 « où elle s'est un peu perdue, » Camille Serme réalise une bonne saison, et est pratiquement tout le temps présente dans le dernier carré des tournois majeurs. Le championnat d'Europe va permettre à la numéro 4 mondiale de se remettre rapidement dans le bain après sa défaite face à Nouran Gohar à El Gouna jeudi dernier, à l'issue d'un match musclé. « On est dans un processus de transformation de son jeu, » ajoute Signoret, dont la joueuse nous a récemment confié son souhait d'atteindre la place de numéro 1 mondiale dans les trois prochaines années. « On voit qu'elle manque encore de régularité, mais les choses se mettent en place. » Absente pour cause de blessure en 2014, Coline Aumard a été la numéro 2 des Bleues lors des quatre finales suivantes. « Elle revient à son meilleur niveau, » affirme Signoret, référence à une fin d'année 2018 émaillée par des pépins physiques. « Coline avait déjà montré de belles choses au championnat du monde à Chicago et elle a continué sur cette lancée à El Gouna, même si la marche était trop haute face à Joelle King. » Comme lors des dernières campagnes, ces deux membres indéboulonnables seront accompagnées de Mélissa Alves et Énora Villard, formant ainsi « une équipe très soudée. » La progression de ces deux joueuses, âgées de 25 ans, autorise les Bleues à voir plus haut. Surtout celle d'Alves, qui a marqué les esprits en battant la n°12 mondiale (Salma Hany) au championnat du monde, intégrant ainsi le top 50 mondial. La Guyanaise n'a pas réitéré ce niveau de performance lors de ses derniers tournois, mais son entraîneur n'est « pas préoccupé par cette période difficile. Mélissa a des attentes très élevées, mais il ne faut pas oublier que c'est sa première véritable saison sur le circuit professionnel. » 

J'ai toujours cru en nos chances, peut-être un petit peu plus maintenant ...” Philippe Signoret

C'est peut-être sa faculté à élever son niveau de jeu qui rendra un exploit possible pour les Françaises. « Quand on a une numéro 1 aussi solide que Camille (NDLR : deux défaites lors des cinq dernières éditions), on sait que dans la plupart des cas il suffit de remporter l'un des deux autres matches pour gagner une rencontre, » glisse Signoret. « C'est la raison pour laquelle j'ai toujours cru en nos chances, même si pour l'instant nos autres joueuses ne sont pas parvenues à faire douter les Anglaises. Disons que j'y crois un petit peu plus maintenant (rires), mais on ne se met pas de pression pour autant. »

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Sans surprise, Philippe Signoret a reconduit le groupe qui a brillé lors des dernières campagnes internationales - Alves, Aumard, Villard et Serme (Crédits photo : Draz Foto, SquashSite)

Avant de se projeter sur une finale face à leurs grandes rivales, il faudra franchir la phase de poule. Leurs adversaires les plus dangereuses y seront la Belgique des sœurs Gilis, médaillées de bronze pour la première fois de leur histoire l'an dernier. « Nele continue à progresser, même si elle est encore à distance des meilleures, » indique Philippe Signoret. « Mais il faudra se méfier de Tinne, qui s'entraîne souvent à Créteil et a réalisé de superbes performances à El Gouna. Leur problème est qu'elles n'ont pas de joueuse professionnelle en numéro 3, et c'est rédhibitoire pour viser plus haut. » Le coach Tricolore aura également un œil sur l'autre poule, et le futur adversaire de ses joueuses en demi-finale : les Pays-Bas, le Pays de Galles - « qui a loupé son championnat d'Europe l'année dernière, mais reste une équipe solide, » ou l'Écosse. De retour en Division 1, les Britanniques pourraient « bousculer la hiérarchie, » selon Signoret. « Leur numéro 1 Lisa Aitken est en forme, et elles ont une jeune joueuse qui monte, Georgia Adderley, à la combativité au-dessus de la moyenne. »

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Georgia Adderley et Tinne Gilis font partie des jeunes joueuses à surveiller lors de ce championnat d'Europe (Crédits photo : Mikphotos, squashPage.net) 

 

LE SQUASH FRANÇAIS SUR TOUS LES FRONTS

 

Lors de cette édition du championnat d'Europe par équipe, les membres de la délégation Tricolore seront présents sur les parquets, mais aussi en coulisses. Explications en compagnie des dirigeants de la FFSquash.

 

Bruce Neuffer, directeur technique national

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Bruce Neuffer (Crédit photo: Fédération Française de Squash)

« La France est championne d'Europe en titre chez les hommes, et a été médaillée de bronze au dernier championnat du monde chez les femmes. Ces résultats sont exceptionnels au regard des moyens dont dispose la Fédération, et intriguent le ministère en charge des sports. Des joueurs d'exception sont formés en France, en premier lieu Camille Serme et Gregory Gaultier. Si la première sera bien présente à Birmingham pour défendre le drapeau tricolore, le second est malheureusement convalescent et sera absent de ces joutes européennes. Deux questions seront sur toutes les lèvres : "Sans leur leader, les Bleus pourront-ils à nouveau monter sur la plus haute marche du podium ?" et "Les filles arriveront-elles enfin à s'asseoir sur le trône européen ?" Sur le plan sportif, les réponses nous seront données le samedi 4 mai. Au niveau politique, le comité directeur de la FFquash jouera également un match afin de se situer dans les premières places européennes : Dominique Fontanon et Catherine Ezvan représenteront la Fédération lors des réunions de l'ESF (European Squash Federation). Quels sont les enjeux ? Faire rayonner notre pays bien sûr, mais aussi opérer un changement dans la manière de concevoir le rôle de l'élu. Ce dernier n'est pas qu'un bénévole, il est d'abord et avant tout un homme ou une femme politique qui porte un projet et une vision d'avenir. Nos élus s'engagent à tous les niveaux pour porter la parole du squash français. Auprès des instances internationales d'une part, mais aussi nationales. Le président de la FFSquash, Jean-Denis Barbet, vient ainsi d'être élu au conseil d'administration de la nouvelle agence qui va gérer le sport en France. Que le squash soit représenté dans ce nouveau modèle est une excellente chose. Le secrétaire général adjoint, Pierre Bernard, est également élu auprès du comité régional handisport de la Nouvelle-Aquitaine. Les joueurs et joueuses de squash français souhaitent être davantage reconnus à l'extérieur de la Fédération. Ils ont raison, et cela ne peut aller qu'en s'améliorant maintenant que les tâches sont mieux réparties, et en respectant ce vieux principe : les joueurs jouent, les entraîneurs entraînent, les directeurs dirigent et les présidents président. Aujourd'hui, chacun joue à son poste et il n'y a plus de trou dans la raquette. Nous attendons les résultats en provenance de Birmingham, mais cette fois-ci la saveur est vraiment particulière car la Fédération ira y livrer, pour vous, un combat sur tous les plans ! »

 

Catherine Ezvan, vice-présidente de la FFSquash

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Catherine Ezvan (Crédit photo: Fédération Française de Squash) 

Vice-présidente de la Fédération, Catherine Ezvan effectuera le déplacement outre-Manche pour « représenter la France, une nation qui compte dans le squash continental. Nous avons des idées et il est important de les faire entendre. Je remplacerai notre président Jean-Denis Barbet lors de l'assemblée générale. Outre l'ordre du jour habituel - compte-rendus, élections etc. - je suppose que la question de Jeux Olympiques y sera abordée, et il faudra essayer d'expliquer les choses en évitant la polémique. » Même si ses obligations professionnelles ne lui permettent pour l'instant pas d'envisager de tenir « un rôle permanent au sein des instances européennes, je suis prête à apporter ma contribution de manière ponctuelle, par exemple dans un groupe de réflexion. » Présente depuis de nombreuses années dans le comité directeur de la FFSquash, l'ancienne championne de France 2ème série « se réjouit d'y voir de nouvelles personnes avec de nouvelles idées. De mon côté, j'essaie d'assurer la transmission et de leur apporter l'expérience que j'ai acquise en occupant différents rôles, par exemple celui de présidente de l'US Créteil. »

 

Dominique Fontanon, secrétaire général de la FFSquash

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Dominique Fontanon, en compagnie de Mélissa Alves (Crédit photo: Fédération Française de Squash)

Secrétaire général de la Fédération Française de Squash et président de la Ligue Occitanie, Dominique Fontanon sera également présent à Birmingham, avec deux objectifs : dans un premier temps, représenter la France lors des réunions de l'ESF – notamment l'Assemblée générale élective qui aura lieu samedi. Bien connu dans le squash continental grâce à son implication dans l'organisation de l'open de France junior, Fontanon a l'intention de s'investir dans les instances à moyen terme et cette édition lui servira à prendre ses marques. « Ça me permettra de travailler mon anglais, » sourit celui qui est cadre depuis plus de 30 ans au sein de l'entreprise BWT (Best Water Technology), le leader européen du traitement de l’eau. Sa démarche est donc politique, mais aussi sportive : « Je serai également là pour soutenir les équipes de France, c'est important pour les joueurs de constater que la Fédération est derrière eux, » indique-t-il, précisant qu'il sera « accompagné lors des demi-finales par le consul Français à Birmingham, M. Robert Mille. »

 

On n'oublie pas les arbitres ...

Joueurs, staff technique, dirigeants, mais aussi arbitres : ils seront quatre à représenter la France cette semaine à Birmingham, Marc Palmieri, Joaquim Rissetto, Bruno Jacob et Yann Bonguardo. « L'arbitrage français évolue dans le bon sens, un collectif a pris forme, » indique Christophe Gimenes, président de la Commission nationale. « On commence à être reconnus à l'international, et nous sommes présents sur tous les évènements. » Avec 90 rencontres, soit plus de 300 matches programmés en 4 jours, ils ne vont pas s'ennuyer ...

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Yann Bonguardo et Bruno Jacob, deux des quatre arbitres français qui seront présents à Birmingham (Crédit photo: ML Photo)

  

  CHAMPIONNAT D'EUROPE, MODE D'EMPLOI

La compétition se déroulera au club d'Edgbaston Priory à Birmingham. Un avant-goût pour la ville des West Midlands, qui accueillera les Jeux du Commonwealth en 2022.

Hommes

Poule A : [1] France, [4] Allemagne, [5] Écosse, [8] Hongrie

Poule B : [2] Angleterre, [3] Espagne, [6] Pays de Galles, [7] Suisse 

Femmes

Poule A : [1] Angleterre, [4] Pays-Bas, [5] Pays de Galles, [8] Écosse

Poule B : [2] France, [3] Belgique, [6] Suisse, [7] Espagne 

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--- Programme complet sur Tournament Software

Les matches de poules se disputent mercredi et jeudi. Les deux premiers sont qualifiés pour les demi-finales (1er poule A-2ème poule B et 1er poule B-2ème poule A). Les demi-finales ont lieu vendredi et la finale samedi. Les équipes classées 7ème et 8ème sont reléguées en Division 2 (les 2 premiers de D2 accèdent en D1).

Les matches seront diffusés en streaming gratuit sur Squash TV (abonnement requis), YouTube et Facebook.

Vous pouvez également suivre la compétition sur les liens suivants

European Team Championships 2019 (Facebook)

European Team Championships 2019 (Twitter)

 

SOUVENIRS, SOUVENIRS

Revivez les finales 2018 (femmes, hommes 1ère partie et hommes 2ème partie)

 

Historique (liste des lauréats, composition des équipes de France) 

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