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CHAMPIONNAT DU MONDE : EN ROUTE POUR CHICAGO !

Équipe de france 22/02/2019

Le championnat du monde individuel 2018-2019, tournoi le plus richement doté de l'histoire du squash, débute samedi à Chicago, et on trouve huit français parmi les 128 engagés.

En l'absence de Grégory Gaultier, Camille Serme sera la meilleure chance Tricolore. Décryptage du rendez-vous le plus attendu de la saison.

 Article de Jérôme Elhaïk

LE CONTEXTE

Depuis l'annonce faite en mars 2018, le monde du squash n'attendait que ça : à partir de samedi, la ville de Chicago accueille les 64 joueurs et 64 joueuses qui se disputeront le titre du champion du monde 2018-2019, mais aussi un prize money d'un million de dollars (répartis de manière égale dans les deux tableaux, soit 72 000 $ pour les deux vainqueurs). Ce montant historique a été atteint grâce à la générosité du milliardaire Mark Walter, fondateur et PDG de la société de services financiers Guggenheim Partners, mais aussi propriétaire de la célèbre franchise de baseball des Los Angeles Dodgers. Alors qu'une partie des deux premiers tours aura lieu au MetroSquash Center et à l'université de Chicago, le court vitré sera installé dans la gare Union Station (rendue célèbre par la scène de fusillade dans l'escalier du film Les Incorruptibles).

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Le court vitré sera installé dans la célèbre Union Station (Crédit photo : PSA World Championships)

LES HUIT FRANÇAIS EN LICE 

Avant de parler des Français qui seront présent dans l'Illinois, un petit mot sur celui manquera à l'appel : écarté des courts depuis octobre en raison d'une blessure au genou, Grégory Gaultier – sacré en 2015 après quatre finales perdues - va manquer son premier championnat du monde depuis 2001 ! « Je suis régulièrement en contact avec lui, » confiait récemment l'entraîneur national Renan Lavigne. « Greg est déterminé à revenir à son meilleur niveau. Les quelques semaines passées au CERS Saint-Raphaël en compagnie d'autres athlètes ont été très bénéfiques. » Le ‘French General’ a sans doute déjà entouré en rouge la date de l'édition 2019-2020, début décembre au Qatar. Même si Gaultier est irremplaçable, les quatre Tricolores en lice tenteront de reprendre le flambeau. On pense en premier lieu à Grégoire Marche, en très grande forme ces dernières semaines. « J'ai mis de nouvelles choses en place au niveau de mon entraînement depuis quelques mois, et ça commence à porter ses fruits, » indique le 30ème joueur mondial. Huitième de finaliste des deux derniers tournois majeurs (Black Ball Open et Tournament of Champions, où il a sérieusement inquiété des joueurs du top 5), il a enchaîné avec le plus grand succès de sa carrière sur le circuit international à Pittsburgh (52 000 $), puis un deuxième titre de champion de France le week-end dernier. Au premier tour, Marche sera opposé à un joueur certes dangereux - l’Écossais Greg Lobban (27ème) - mais largement dans ses cordes au vu de sa dynamique actuelle. En cas de victoire, il retrouverait au tour suivant le vainqueur du match entre Marwan El Shorbagy et son compatriote Mathieu Castagnet.

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Grégoire Marche (ici face à Tarek Momen au ToC) arrive à Chicago en pleine confiance (Crédit photo : Tournament of Champions)

Même s'il est membre du top 10 (8ème), l’Égyptien est en manque de victoires depuis son retour (il a été absent entre mai et janvier), et l'exploit semble tout à fait la portée du Français . Seulement voilà, ce dernier est perturbé depuis de nombreux mois par ses soucis aux mollets, qui l'ont conduit à faire l'impasse sur le championnat de France. « C'est embêtant, car on est obligés de réduire ses charges de travail, » confie Lavigne au sujet du 24ème mondial. « J’avise au jour le jour, » confie l'intéressé. « Plus j’enchaînerai les matches, plus mon niveau de jeu augmentera. » Dans la partie de tableau des deux Français, on retrouve également l'Australien Ryan Cuskelly et Nicolas Müller. Autrement dit, une possible qualification pour les quarts de finale – un stade de la compétition qu'ils n'ont jamais atteint, (voir ci-dessous Les Bleus au banc d'essai) – est envisageable.

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Mathieu Castagnet (en bleu) est capable d'un exploit face à Marwan El Shorbagy (Crédit photo : #ELGOUNASQUASH)

De son côté, Lucas Serme (40ème) aura à cœur de rebondir après la déception de sa quatrième place au championnat de France, et pourquoi pas de répéter sa performance de l'édition 2017-2018 à Manchester (il avait atteint les 1/8è). Le tirage au sort a placé sur sa route l'ancien champion du monde junior Karim El Hammamy (49ème), capable de grandes performances (à l'image de ses succès récents sur ses compatriotes Mazen Hesham et Omar Mosaad), mais aussi réputé pour son irrégularité. S'il parvient à franchir cet obstacle, Serme – qui a remporté leur unique confrontation à El Gouna il y a un an – retrouvera probablement Saurav Ghosal. L'Indien est classé près de 30 places devant lui (11ème, le meilleur classement de sa carrière), mais son début d'année 2019 a été marqué par une blessure au mollet, qui l'a obligé à abandonner lors de deux tournois en janvier. 

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Vainqueur de son unique confrontation face à Karim El Hammamy à El Gouna en 2018, Lucas Serme (à gauche) a les moyens de passer le premier tour (Crédit photo : #ELGOUNASQUASH)

Le quatrième membre du contingent masculin est Victor Crouin : son classement ne lui permettait pas d'intégrer le tableau, mais celui qui vient d'être sacré meilleur joueur de la saison universitaire aux États-Unis (il est étudiant à Harvard depuis quelques mois) a bénéficié d'une invitation de la part de la Professional Squash Association. « J'ai été informé de cette formidable opportunité par son PDG, Alex Gough, lors de la réunion au sujet de la candidature olympique du squash qui avait eu lieu à Paris début janvier, » indique le Toulonnais. Il va donc disputer son premier tournoi majeur, mais pour lui « peu importe que ce soit le championnat du monde ou un autre World Series/Platinum. Ce qui compte, c'est qu'il y aura des adversaires de très bon niveau, et même des joueurs du top mondial. La confrontation sera pleine d'enseignements, et il faudra les battre pour pouvoir aller le plus loin possible et progresser encore. » Crouin a dans un premier temps une belle occasion de rallier le deuxième tour, face au Pakistanais Tayyab Aslam (55ème) - qu'il a battu lors de leur unique affrontement l'été dernier en Malaisie. Il sera ensuite temps de penser à un 1/16è de finale de prestige face à l'ancien n°1 mondial James Willstrop …

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Victor Crouin (en rouge) avait battu Tayyab Aslam en Malaisie en juillet dernier (Crédit photo : Squash Malaysia)

Quart de finaliste à Hong Kong et au ToC, demi-finaliste à l'US Open : ce sont des résultats qui contenteraient beaucoup de joueuses, mais pas Camille Serme, dont la première partie de saison lui laisse « un sentiment mitigé, après un début satisfaisant (finale à l'open de Shanghai et médaille de bronze avec les Bleues aux mondiaux par équipe). » « On a beaucoup travaillé récemment pour mettre de nouvelles choses en place, notamment au niveau de la tactique et de la prise d'information, » explique son entraîneur Philippe Signoret. « On espère que ça va lui permettre de franchir des caps supplémentaires pour arriver au sommet (NDLR : la Française a été n°2 mondiale et atteint trois fois le dernier carré du championnat du monde). » Sacrée pour la dixième fois à Montpellier, Serme s'est servi du championnat de France, où elle n'a pas concédé le moindre jeu, pour « monter crescendo. » Le tirage au sort a mis sur son chemin plusieurs anciennes gloires : l'Anglaise Jenny Duncalf, qui n'a pas joué depuis 9 mois, au premier tour, la doyenne du circuit et ancienne championne du monde Rachael Grinham (si elle bat Lisa Aitken), puis Nicol David, qui vient d'annoncer sa prochaine retraite et fera donc ses adieux à l'épreuve reine du calendrier (qu'elle a remporté huit fois). « Jouer contre Nicol, c'est toujours particulier, » affirme Serme à propos de celle qui a longtemps été sa bête noire, avant qu'elle n'inverse la tendance récemment. Si ces trois premières marches sont franchies, elle pourra se projeter sur un quart de finale face à Joelle King, qui l'a éliminée au même stade de la compétition à New York. « La tactique mise en place fonctionnait parfaitement jusqu'à 1-0 et 6-2 dans le deuxième jeu, » glisse Signoret. « On a fait beaucoup de vidéo pour bien analyser ce qui s'est passé ensuite. » Si la logique est respectée, la gagnante de ce duel retrouvera Nour El Sherbini en demi-finale.

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Battue par Joelle King il y a quelques semaines à New York, Camille Serme (à gauche) espère avoir l'occasion de prendre sa revanche (Crédit photo : Tournament of Champions)

Les trois coéquipières de Serme en équipe de France seront également de la partie. Au premier tour, Coline Aumard sera opposée à une joueuse qu'elle connaît bien, Nele Gilis. Sa victoire sur la Belge, et sa médaille d'argent au championnat d'Europe, avaient été l'un des moments forts d'un début de saison réussi. « Mais ensuite, j’ai enchaîné les galères, avec un tour aux urgences (NDLR : après un choc violent avec la Malaisienne Rachel Arnold à Hong Kong) et une blessure qui a duré deux mois, » indique la 35ème mondiale. « Néanmoins, j'ai de nouveau confiance en mon corps, et je suis prête pour la deuxième partie de la saison. » En cas de succès face à Gilis, elle a rendez-vous avec l'ancienne championne du monde et n°1 mondiale Laura Massaro, qui reste sur quelques éliminations prématurées dans les tournois majeurs.

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Coline Aumard (à gauche) et Nele Gilis, deux joueuses qui se connaissent très bien (Crédit photo : SquashSite)

Qualifiée grâce à sa victoire à l'international du Val-de-Marne (l'un de ses trois titres en 2018-2019), Mélissa Alves est la joueuse française qui monte. Elle l'a prouvé le week-end dernier au championnat de France, s'imposant au bout du suspense face à Aumard à l'issue d'une demi-finale électrique. Revenue dans l'hexagone après quatre années passées en université américaine, la Guyanaise ne cesse de franchir des paliers, et a déjà gagné près de 150 places au classement mondial (62ème). « Mélissa a montré à Monaco qu'elle était capable de poser des problèmes à des membres du top 10, » confie Signoret en référence à son match face à la Galloise Evans. « Mais battre des joueuses du top 30, c'est autre chose, et elle s'en est rendue compte récemment lors de sa défaite contre la Canadienne Danielle Letourneau à Cincinatti. Contre ce type d'adversaires, pas impressionnantes mais efficaces, c'est la régularité et la solidité qui prime. Elle a tiré de nombreux enseignements de ce match. » Ça tombe bien, Alves sera opposée au premier tour à une compatriote de Letourneau, d'un niveau similaire, Samantha Cornett (34ème). « Ces Canadiennes sont appliquées, rigoureuses, et très intelligentes sur le court, » ajoute l'entraîneur Tricolore. La gagnante de ce match sera probablement opposée en 1/16è à Salma Hany (13ème), l'une des nombreuses jeunes Égyptiennes en pleine ascension sur la scène du squash.

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Grâce à sa victoire chez elle à Créteil en décembre, Mélissa Alves (ici en compagnie de Philippe Signoret) a gagné son ticket pour ce championnat du monde (Crédit photo : US Créteil Squash)

La tâche la plus ardue sera dévolue à Énora Villard (61ème). Non seulement son adversaire du premier tour – l’Égyptienne Yathreb Adel, 17ème mondiale – est redoutable, mais la Parisienne a vu sa préparation fortement perturbée par une tendinite au poignet, « apparue au tournoi d'Édimbourg, » indique celle qui, par précaution, a préféré zapper le championnat de France. « Je pensais être remise, mais après avoir consulté le kiné et avec la proximité du championnat du monde à Chicago, je n'ai pas voulu prendre de risques. »

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Après une préparation perturbée par une tendinite au poignet, Énora Villard espère retrouver le sourire à Chicago (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

 

Les Bleus au banc d'essai 

 

  • Mathieu Castagnet (32 ans, n°24 mondial) – 11ème participation au championnat du monde (meilleur résultat, 1/8è de finale en 2015) – adversaire au premier tour (samedi 21h45 en France), Marwan El Shorbagy (n°8) ; affrontements en PSA : 2-3
  • Grégoire Marche (28 ans, n°30 mondial) – 9ème participation au championnat du monde (meilleur résultat, 1/8è de finale en 2015) – adversaire au premier tour (samedi 21h45), Greg Lobban (n°27) ; affrontements en PSA : 0-0
  • Lucas Serme : (26 ans, n°40 mondial) – 6ème participation au championnat du monde (meilleur résultat, 1/8è de finale en 2017) – adversaire au premier tour (samedi 2h45), Karim El Hammamy (n°49) ; affrontements en PSA : 1-0
  • Victor Crouin : (19 ans, n°80 mondial) – 1ère participation au championnat du monde - adversaire au premier tour (samedi 21h45), Tayyab Aslam (n°55) ; affrontements en PSA : 1-0
  • Camille Serme (29 ans, n°5 mondiale) – 13ème participation au championnat du monde (meilleur résultat, demi-finale en 2010, 2016 et 2017) – adversaire au premier tour (samedi 2h), Jenny Duncalf (n°66) ; affrontements en PSA : 6-7
  • Coline Aumard (29 ans, n°35 mondiale) – 8ème participation au championnat du monde (meilleur résultat, 1/16è de finale en 2016 et 2017) – adversaire au premier tour (samedi 19h), Nele Gilis (n°27) ; Affrontements en PSA : 2-0
  • Énora Villard : (25 ans, n°61 mondiale) – 1ère participation au championnat du monde – adversaire au premier tour (samedi minuit), Yathreb Adel (n°17) ; affrontements en PSA : 0-0
  • Mélissa Alves : (25 ans, n°62 mondiale) – 1ère participation au championnat du monde - adversaire au premier tour (samedi 19h), Samantha Cornett (n°34) ; affrontements en PSA : 0-0

 

 

FOCUS SUR LES TABLEAUX

Comme le disait Nick Matthew il y a quelques jours sur le site de la PSA (Professional Squash Association), les deux duos (Égyptiens) qui dominent le squash masculin et féminin depuis plusieurs mois semblent posséder une longueur d'avance sur leurs homologues.

Grâce à sa victoire au Tournament of Champions, Ali Farag est déjà assuré de subtiliser la place de n°1 mondial à Mohamed El Shorbagy (une première dans sa carrière) le 1er mars, soit la veille de la finale. Peut-il y ajouter un premier titre de champion du monde ? Son grand rival, qui s'est débarrassé de ce poids en remportant la dernière édition après deux échecs en finale, ne l'entend certainement pas de cette oreille. Quid de leur tableau respectif ? El Shorbagy devrait arriver sans encombre en quart de finale, où il pourrait retrouver son bourreau de la finale du British Open, Miguel Angel Rodriguez (voire James Willstrop). Le deuxième quart du tableau, qui comporte son adversaire potentiel en demi, est plutôt ouvert : on y retrouve son frère Marwan (en manque de victoires depuis son retour après sept mois d'absence), Mohamed Abouelghar, Tarek Momen, et les Français Grégoire Marche et Mathieu Castagnet. Le parcours de Farag semble plus compliqué sur le papier : Daryl Selby en ouverture, suivi du vainqueur de Golan-Asal, du redoutable Diego Elias en 1/8è, puis de Paul Coll ou Fares Dessouky au tour suivant. Le troisième quart devrait se jouer entre Simon Rösner et Karim Abdel Gawad (presque revenu au niveau qui lui avait permis d'être sacré en 2016), mais des surprises ne sont pas à exclure, par exemple de la part de Joel Makin.

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Farag-El Shorbagy et El Sherbini-El Welily, deux duos qui dominent le squash mondial à l'heure actuelle (Crédits photo : Tournament of Champions)

La domination de Raneem El Welily et Nour El Sherbini sur le circuit féminin est encore plus écrasante que celle de leurs homologues masculins : depuis début 2018, 6 des 9 finales de tournoi majeur ont opposé les numéros 1 et 2 mondiales. Après s'être emparé du titre de championne du monde – son premier – en décembre 2017, El Welily a détrôné sa cadette au sommet du classement, après 32 mois de règne. Néanmoins, El Sherbini a envoyé un message fort en s'imposant 3-0 à New York à la mi-janvier. Qu'est-ce qui les attend dans l'Illinois ? Pour El Welily, un deuxième tour face à l'un des plus grands espoirs de son pays, Hania El Hammamy, un 1/8è contre Alison Waters puis un rendez-vous en quart avec une Nouran Gohar en très net regain de forme. Nour El Tayeb est la grande favorite du deuxième quart de tableau, même si Laura Massaro - en difficulté ces derniers temps – est capable d'élever son niveau de jeu dans les grandes occasions. De son côté, El Sherbini pourrait retrouver dès les 1/8è de finale l'Américaine Amanda Sobhy, l'une de ses grandes rivales depuis les juniors. Si elle passe cet obstacle, elle a en ligne de mire un quart de finale face à Sarah-Jane Perry (de retour de blessure) ou la Galloise Tesni Evans, qui ne cesse de progresser. Le troisième quart de tableau est celui de Camille Serme (voir ci-dessus LES CHANCES FRANÇAISES), dont l'on espère qu'elle sortira vainqueur plutôt que Joelle King, incontestablement la joueuse qui a posé le plus de problèmes aux Égyptiennes dernièrement.

 

Quarts de finale théoriques (27-28 février)

Hommes 

[1] Mohamed El Shorbagy (EGY) - [6] Miguel Angel Rodriguez (COL)

[8] Marwan El Shorbagy (EGY) - [4] Tarek Momen (EGY)

[3] Simon Rösner (GER) [5] - Karim Abdel Gawad (EGY)

[7] Paul Coll (NZL) [2] - Ali Farag (EGY)

 

Femmes 

[1] Raneem El Welily (EGY) - [8] Nouran Gohar (EGY)

[7] Laura Massaro (ENG) - [3] Nour El Tayeb (EGY)

[4] Joelle King (NZL) [5] - Camille Serme (FRA) 

[6] Sarah-Jane Perry (ENG) - [2] Nour El Sherbini (EGY)

 

Pour tout savoir sur le championnat du monde 2018-2019 (tableaux, horaires, scores en direct etc.), consultez les supports officiels de la compétition. Les matches disputés sur le court vitré (Union Station) sont diffusés sur SquashTV/Eurosport Player.

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 Pour la promotion de cette édition 2018-2019, la PSA et les organisateurs ont choisi le thèmes des super héros (Crédit photo : PSA World Championships)

 

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