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GRÉGOIRE MARCHE, L'AVENTURE CONTINUE ...
Événements 09/09/2017C'est en train de devenir une sacrée histoire. Pour la troisième année consécutive, Grégoire Marche sera demain en finale de l'open international de Nantes.
Nous avons retrouvé le numéro 2 français quelques minutes après sa victoire contre Mazen Hesham, alors qu'il venait de répondre à de nombreuses sollicitations.
Photos Philippe Rochais
Jérôme Elhaïk : Comment tu gères ce statut de star que tu as ici à Nantes ? (rires) Les demandes des médias et des fans, c'est quelque chose d'assez inhabituel dans le squash.
Grégoire Marche : C'est quelque chose d'assez nouveau c'est vrai, mais plutôt agréable évidemment ! C'est le seul tournoi de ce calibre que l'on a en France, et quand on voit l'ambiance on aimerait qu'il soit encore plus gros. Les gens sont passionnés, ils reviennent année après année et pendant le match ils sont vraiment à bloc.
J.E. : Le sport se nourrit de belles histoires, et la tienne ici est évidemment très belle (NDLR : double tenant du titre, il a remporté ce soir son onzième match consécutif à Nantes).
G.M. : Oui c'est sûr qu'il se passe quelque chose, le soutien du public est vraiment énorme. Mais même s'ils ont une préférence, ça ne les empêche pas de les applaudir les deux joueurs. Ils sont super fair-play, et ça c'est vraiment agréable.
J.E. : Je sais que tu avais adoré l'ambiance l'an dernier à la Cité des Congrès, est-ce qu'on s'en rapprochait ce soir ?
G.M. : Oui c'était pas mal (rires). Surtout qu'il y a eu quelques échanges de folie, notamment à la fin. J'en avais besoin, à la fin je sentais que je n'étais pas loin de pouvoir conclure et ça m'a aidé.
J.E. : Tu savais que ça allait être dur de jouer contre Mazem, avec son jeu atypique, et ça a été le cas ...
G.M. : Dans la tête c'était dur, mais il ne fallait surtout pas s'affoler. Il enchaîne les coups gagnants et les fautes, puis il lâche complètement le troisième jeu. Je ne sais pas trop pourquoi, je pensais même qu'il avait peut-être un problème physique mais ensuite il repart à fond.
J.E. : Quel était ton plan de jeu aujourd'hui ? Dans l'ensemble, le match s'est joué à un rythme très élevé du début à la fin...
G.M. : Contre lui, il ne faut pas être attentiste. La clé, c'est d'être patient mais tout en l'agressant, pour ne pas laisser faire ce qu'il veut.
J.E. : On ne connaît pas encore le résultat de l'autre demi-finale, mais demain tu retrouveras peut-être ton grand copain Nicolas Mueller (NDLR : ils sont de la même génération et ont longtemps joué ensemble dans l'équipe de Valence).
G.M. : Ce serait un peu bizarre. Enfin pas tant que ça, car on s'est rencontrés un paquet de fois, notamment sur des finales de tournoi en junior. Mais j'en ai perdu une bonne partie, donc ce ne sont pas forcément que de bons souvenirs !