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LE CLUB DE LA SEMAINE : SPORTOUR SQUASH DES ARÈNES (NÎMES)
Promotion 27/11/2020Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".
Dans ce vingt-cinquième épisode, on vous fait découvrir le Squash des Arènes à Nîmes.
Article de Jérôme Elhaïk
LES ARÈNES, UNE AFFAIRE DE CŒUR
LA STRUCTURE. Le Squash des Arènes a eu une histoire très riche depuis sa création en 1982. Si l'on s'intéresse au passé récent, le dernier changement de propriétaire a eu lieu en octobre 2019, Sean Flynn passant la main après cinq années à la tête du club. Même s'il vit aujourd'hui à Paris pour des raisons professionnelles - il est chef de projet Transition énergétique à la RATP - son nouvel homme fort est loin d'être un inconnu : Raphaël Fournier a découvert le squash à l'âge de 12 ans, sur les parquets de la rue Porte de France. « J'en ai 35 aujourd'hui, ça fait donc 23 ans ! » raconte-t-il. « J'ai débuté avec ma cousine et mon frère Vincent (NDLR : ce dernier a récemment fait son entrée dans le top 100. Leur sœur Florence a fait encore mieux, atteignant la 16ème place nationale en 2015). Ensuite, j'ai fait partie de l'école de jeunes, et notre entraîneur Didier Kern nous emmenait sur les tournois, de Carcassonne jusqu'à La Rochelle. Quand je suis passé en senior, j'ai continué à faire les entraînements collectifs pour les adultes, puis il y a trois ans j'ai rejoint mon épouse à Paris. Je joue à Vincennes avec des collègues, mais je suis encore licencié aux Arènes et je fais partie des équipes, c'est mon club de cœur. »
Même s'il est désormais installé sur Paris, Raphaël Fournier revient dès qu'il le peut dans son club, comme ici lors de l'open national féminin début 2020 (Crédit photo : Sun Squash des Arènes)
Rien d'étonnant dès lors à ce que de nombreux membres de l'association aient soutenu son projet de reprise. « Certains joueurs sont là depuis longtemps, et m'ont fait jouer quand j'étais plus jeune, » confie-t-il. « J'ai même travaillé au club quand j'étais étudiant ... » C'est donc pour des raisons affectives que Raphaël Fournier n'a pas réfléchi longtemps avant de se jeter à l'eau. « Ça s'est décidé en quinze jours, » indique-t-il. « Mais je savais où je mettais les pieds, car lors de mes études en école de management je m'étais intéressé de près à la création et la reprise de sociétés. N'étant pas sur place au quotidien, il a fallu ensuite m'entourer de gens de confiance, pour s'occuper des aspects financiers et organisationnels. La personne qui occupait le rôle de gérant la première année n'est pas restée, et j'ai donc demandé à Damien Volland de prendre davantage de responsabilités : il était déjà entraîneur, un rôle dans lequel il est très apprécié et c'est pour cela que pas mal de joueurs du Squash des Costières (NDLR : autre club Nîmois, qui a fermé à l'été 2019) l'ont suivi chez nous. Je constate qu'il a mis en place une belle dynamique, notamment avec les tournois etc. » Après une hausse de 50 % du chiffres d'affaires la première année, Raphaël Fournier estime que cette tendance aurait dû se poursuivre, mais la covid-19 est passée par là. « Il y a un vrai potentiel dans ce club. Cette nouvelle interruption est malvenue, car on avait observé une belle reprise de l'activité en septembre : les gens avaient très envie de jouer, et les cours collectifs adultes étaient remplis alors qu'on n'avait pas pu participer au forum des associations. » Malgré la situation actuelle et l'éloignement géographique, la voix de Raphaël Fournier trahit son enthousiasme quand il parle du Squash des Arènes. « Concernant l'organisation et la gestion au quotidien, je fais totalement confiance à Damien. Même si on ne se parle pas tous les jours, je fixe des objectifs à mes salariés et ils savent que je suis toujours joignable en cas de besoin. Ce club, c'est un peu mon bébé et après avoir repris la structure commerciale, j'envisage à terme de racheter les murs. »
L'ASSOCIATION. Depuis 2018, le président du Sun Squash des Arènes s'appelle Karel Khaled. « J'avais goûté un peu au squash étant plus jeune, mais je n'avais pas spécialement accroché. » raconte ce chirurgien-dentiste de profession. « J'ai repris avec un ami il y a une dizaine d'années, aux Arènes. Finalement, il a arrêté, alors que moi je suis devenu complètement accro ... » Au point de s'investir dans l'association, et d'en devenir le président il y a deux ans. « C'est un concours de circonstances, » explique-t-il. « Vincent Colomb avait occupé ce poste pendant 30 ans. C'est lui qui a été à l'origine de tous les projets du club, néanmoins il a logiquement ressenti une certaine usure et a eu envie de passer la main. Ensuite, il y a eu une saison un peu compliquée, une personne avait pris la présidence mais n'a pas souhaité continuer. Comme personne ne voulait vraiment reprendre le flambeau, j'ai accepté de me lancer, à condition que d'autres s'engagent à mes côtés : il y a Albert Lehmany (trésorier), Florence Hugues (secrétaire) et Cyril Hugues (juge-arbitre). J'ajoute que Vincent Colomb et son épouse Dany, jouent encore un rôle important, eu égard à leur expérience. »
Karel Khaled, un président qui a le sourire (Crédit photo : Sun Squash des Arènes)
Depuis l'été 2019, l'association a connu un joli rebond de son nombre de licenciés, dont se félicite Karel Khaled. « La fermeture des Costières y a bien sûr contribué, car pas mal de ses membres nous ont rejoints. Je crois aussi que les joueurs loisirs sont plus assidus. Nous avons également une école de squash avec une vingtaine de jeunes, et une quarantaine de compétiteurs, qui constituent les équipes du club et se déplacent régulièrement sur les tournois. » Autre motif de satisfaction, les excellentes relations entre l'association et le nouveau propriétaire, Raphaël Fournier (« Le fait qu'il ait joué ici dès son plus jeune âge facilite évidemment les choses. ») Concernant l'open du Gard – qui n'aura pas lieu début janvier, pour des raisons évidentes – il reste un évènement très important pour le Squash des Arènes. « Même si on ne fait plus de PSA depuis trois ans, pour des raisons essentiellement budgétaires, nous avons continué avec un national féminin car nous estimons qu'il est important de mettre en avant le haut niveau. On aimerait bien y ajouter un national masculin, voire réintégrer le circuit international. Dans cette optique, la présence de Damien Volland, qui a l'expérience de ce genre de choses, sera forcément un plus. »
UN CLUB, UN COACH : DAMIEN VOLLAND
Au fil de son histoire, le Squash des Arènes a eu des entraîneurs emblématiques, comme John Catlow ou Didier Kern. Depuis un an et demi, c'est à Damien Volland que revient la mission de perpétuer cette tradition. Après un très beau parcours de joueur en junior, ce Nîmois pur jus a tourné la page et s'éclate dans son nouveau rôle.
Les débuts
Avant la petite balle noire, Damien Volland a tâté le ballon rond. Et avec un certain talent, puisqu'il a évolué dans les catégories de jeunes au Nîmes Olympique, jusqu'en 14 ans fédéraux. « J'ai découvert le squash en 2006 (j'avais 12 ans) grâce à mon demi-frère, Jérôme Boyadjian : il était entraîneur au club des Costières, que son père avait créé peu de temps auparavant. J'ai concilié les deux sports pendant quelques temps, mais quand il a fallu faire un choix j'ai suivi mon grand frère (rires), d'autant que ça ne se passait pas très bien avec mon coach au foot. »
Damien, le joueur
Ses grosses qualités physiques, couplées au travail effectué avec Jérôme Boyadjian, permettent à Damien de grimper très rapidement dans l'échelle régionale, puis nationale : sélectionné pour la première fois en équipe de France en 2009 (en -17 ans), il intègre ensuite le CREPS à Aix-en-Provence. Sa saison 2011-2012 sera particulièrement réussie, avec un titre de vice-champion de France -19 ans (derrière Arthur Moineau) et deux médailles de bronze au championnat d'Europe junior. « Celle en individuel est sans doute ma plus belle perf, » raconte le Gardois. « En quart de finale, j'avais battu Claudio Pinto en 5 jeux. La compétition se déroulait chez lui au Portugal, et au tour précédent il avait sorti la tête de série n°2 (NDLR : l'Anglais Oliver Holland). En demi-finale, je perds contre Tom Ford, puis j'obtiens la médaille de bronze aux dépens de Jan Van den Herrewegen. » Damien a-t-il des regrets de ne pas avoir suivi la même voie que tous ces joueurs, qui évoluent sur le circuit professionnel ? « Des regrets, non, même si ça m'arrive d'y penser de temps en temps. J'avais quelques aides, cependant à moins d'avoir les qualités pour gagner rapidement des tournois – comme un Victor Crouin par exemple – c'est compliqué de s'en sortir financièrement. Je m'en suis particulièrement rendu compte après une tournée en Australie en 2014, c'est à ce moment que j'ai décidé de faire autre chose de ma vie. Aujourd'hui, je suis heureux : je suis marié depuis un mois, on a construit une maison, et j'ai mon terrain de pétanque (rires). Mais ça a été une super expérience, j'ai fait le tour du monde grâce au squash, et participer aux championnats du monde junior c'est quelque chose de très spécial (NDLR : Damien en a disputé trois consécutifs en 2010, 2011 et 2012). J'ai affronté des joueurs comme Grégory Gaultier, Marwan El Shorbagy et Fares Dessouky. Une chose est sûre, le sport de haut niveau m'a permis de devenir la personne que je suis aujourd'hui. »
Pour Damien Volland (deuxième en partant de la droite), la médaille de bronze au championnat d'Europe junior individuel en 2012 est sans doute la meilleure performance de sa carrière de joueur (Crédit photo : SquashSite)
Damien, l'entraîneur
Damien Volland n'a même pas 20 ans lorsqu'il passe ses premiers diplômes d'entraîneur. « Comme je le disais précédemment, c'était un peu galère sur le plan financier. J'ai commencé à donner quelques cours pour gagner de l'argent (les premiers, c'était au New Squash à Montpellier), mais je me suis rapidement aperçu que c'était difficile voire impossible d'être en même temps joueur et entraîneur. J'ai appris le métier aux côtés de mon frère aux Costières, puis j'ai pris davantage de responsabilité quand il est parti pour mon monter sa salle (NLDR : District 30, premier complexe sportif, en France à proposer un parcours d'obstacles indoor de type Ninja Warrior). Je me suis inspiré de lui, en essayant d'apporter ma touche personnelle basée sur mon expérience. Ça va faire sept ans que je fais ce métier et je m'éclate vraiment, que ce soit avec les adultes ou avec les jeunes. »
2019, l'année du changement
Les choses se bousculent à l'été 2019 : alors que le Squash des Costières cesse son activité, le club voisin des Arènes est à vendre. « Je faisais partie des acheteurs potentiels, » raconte Damien Volland. « Mais après en avoir discuté avec ma femme, je me suis rendu compte que c'était un peu tôt pour moi, et qu'il y avait trop de contraintes par rapport à la vie que je voulais avoir. Ce qui est amusant, c'est que les autres personnes intéressées m'ont contacté pour que je travaille avec eux. La première année, j'étais entraîneur et je m'occupais uniquement de l'aspect sportif, puis à la rentrée 2020-2021 Raphaël Fournier m'a demandé de m'occuper de toute la gestion du club, en me laissant carte blanche. Naturellement, il y a beaucoup de joueurs des Costières qui m'ont suivi aux Arènes et les courts sont toujours remplis, surtout en soirée. La période actuelle est bien sûr très compliquée, mais on prend notre en mal en patience et on a hâte de se retrouver. »
La formation, un ADN
À bonne école avec Jérôme Boyadjian (qui a, entre autres, entraîné Marie Stéphan, cinq fois championne de France après son arrivée dans le Gard en provenance de Guyane), Damien Volland a rapidement été récompensé de son travail auprès des jeunes, avec Daphné Mourier. En 2018, la jeune Nîmoise avait été médaillée de bronze au championnat de France -13, avant de participer au tournoi des 5 Nations avec l'équipe de France. « Lors de la fermeture des Costières, elle a dû trouver une solution de repli, ce qui est tout à fait normal. Elle travaille désormais avec Benoît Letourneau et ça se passe très bien, » précise Damien. Les deux entraîneurs ont d'ailleurs œuvré ensemble lors du premier stage du CDSH (Comité Départemental Squash Hérault) fin octobre. « C'était un régal de bosser avec Benoît, » s'enthousiasme Damien. Concernant l'école de squash des Arènes, elle pourrait redémarrer mi-décembre suite aux annonces du gouvernement. « On ne sait pas encore comment ça va se passer en pratique, mais je ne vais évidemment pas laisser tomber mes jeunes. Ceux dont je m'occupe ici n'ont pas trop d'expérience de la compétition, hormis Sam Worns (un bon joueur, même s'il ne fait pas partie des meilleurs de sa catégorie en France). Néanmoins, il y en a d'autres, plus jeunes, qui sont prometteurs, et j'ai également mon premier groupe baby squash. » Déjà impliqué auprès des jeunes à l'échelle régionale depuis quelques temps, Damien va continuer cette mission : il fait partie du nouveau comité directeur de la Ligue Occitanie, qui a été élu il y a quelques jours.
Damien Volland (au premier rang, deuxième en partant de la droite) s'éclate dans son rôle de coach et notamment avec les jeunes, comme ici lors du récent stage du CDSH (Crédit photo : Bruno Mourier)
PALMARÈS ET GRANDES DATES
☛ L'OPEN DU GARD, UNE HISTOIRE QUI DURE
« L'open du Gard, c'est avant tout le fruit du travail de Vincent Colomb, » confie Karel Khaled. L'histoire a commencé dès l'ouverture du club en 1982, et on retrouve non seulement au palmarès tous les grands noms du squash hexagonal (Julien Bonétat, Thierry Lincou, Grégory Gaultier, Corinne Castets, Isabelle Stoehr et Camille Serme, pour ne citer qu'eux) mais aussi quelques top players étrangers. « En 1996, on avait fait partie du circuit international, en tant qu'étape de la tournée intitulée Mutualité Française. C'est ce qui nous a donné envie de recommencer quelques années plus tard, » raconte celui qui a été président de l'association pendant 30 ans, mais aussi juge-arbitre du tournoi. Après plusieurs éditions Satellite dans les années 2000, l'open du Gard intègre le circuit Challenger en 2011. « On n'avait pas de sponsor, et le prize money était donc principalement financé par l'association. Néanmoins, comme le dollar était bas à l'époque, et qu'on avait obtenu le soutien de la ville et du conseil général, on s'est dit 'on y va', » sourit Vincent Colomb. Ils ne vont pas être déçus : vainqueur quelques jours auparavant du British Junior Open, Ali Farag (actuel n°1 mondial) remporte à Nîmes son premier titre international en senior.
Pour Vincent Colomb (à gauche), la victoire d'Ali Farag à l'open international du Gard en 2011 reste un grand souvenir (Crédit photo : SiteSquash)
« C'est bien sûr un grand souvenir. Il était arrivé deux jours avant et avait passé beaucoup de temps à jouer avec les jeunes du club, toujours avec le sourire. Nous nous sommes recroisés au championnat du monde à Marseille en 2017, il se souvenait parfaitement de moi et m'a salué chaleureusement. » Même s'il admet avec le sourire « ne pas avoir une très bonne mémoire, » Vincent Colomb se souvient tout de même que Raphael Kandra et Greg Lobban ont foulé les courts des Arènes, et retient avant tout « la superbe ambiance, on n'a jamais eu aucun souci avec les joueurs. » L'aventure s'arrête néanmoins en janvier 2017, principalement pour des raisons budgétaires. « Il faut dire aussi que désormais;, les tournois de cette catégorie doivent débuter dans la semaine alors qu'avant on pouvait les condenser sur un weekend. C'est donc plus difficile de mobiliser des bénévoles. Depuis, l'association a décidé de se concentrer sur l'open national féminin, mais aimerait bien refaire un PSA. Ce type d'évènement permet de mettre la lumière sur un club : grâce à l'exposition dans les médias, puis aussi parce que la majorité des joueurs de la Ligue souhaitaient participer au tournoi régional qui avait lieu en parallèle. Même ceux qui n'avaient de place venaient assister aux matches, et c'était la garantie d'avoir une salle remplie pendant tout le weekend. »
☛ Avant et après l'open de Gard, le Squash des Arènes a reçu d'autres compétitions d'envergure. Ça avait commencé en 1989 avec le championnat de France 2è série (chez les hommes, c'est Sébastien Lecat, membre de l'équipe de France junior, qui s'était imposé). Il y aura ensuite les universitaires en 1997 puis les -13/-17 ans en 2004 (avec en vainqueurs Thibault Gouti, Marjory Fosse, Geoffrey Demont et Sarah Barnes). Le club accueille ensuite les vétérans Interclubs en 2005 et 2008, puis co-organise les championnats de France vétérans individuels avec son voisin des Costières en 2016. Parmi les lauréats cette année là, on trouvait Isabelle Stoehr (plus grande joueuse de l'histoire du squash féminin avant l'avènement de Camille Serme) en +35 ans. Entre temps, le Squash des Arènes avait été le théâtre d'une finale 100 % Réunionnaise au championnat de France Interclubs -13 ans en 2009, avec la victoire du Tampon et des frères Grondin. Chez les -17 ans, Créteil et Lucas Serme s'étaient imposés face aux locaux (voir ci-dessous).
☛ Côté palmarès, l'association Sun Squash des Arènes a décroché de nombreux titres nationaux à la fin des années 80 et dans les années 90. Le premier d'entre eux fût l'œuvre d'Alain Testard en 1989 au championnat de France 3ème série, et Anne Bastide l'imitera dans la même épreuve trois ans plus tard. Cette année là, les +35 ans s'imposent au championnat de France vétérans par équipe, avant de récidiver en 1993, 95 et 96. En 1994, William Bouchet avait été sacré champion de France 2è série. Enfin mention spéciale à Romain Ballay : le jeune Gardois avait remporté quatre titres consécutifs en jeunes (-11 ans en 1993 et 1994, -13 ans en 1995 et 1996) !
☛ Le club Gardois a également remporté quelques titres dans le siècle en cours : championne de France +40 ans en 2000, Dany Colomb a également participé à la victoire en +45 ans Interclubs en 2005. Comme mentionné plus haut, les -17 ans (Léo Colomb, Pauline Nouguier, Vincent Fournier) étaient montés sur la deuxième marche du podium du championnat de France Interclubs 2009 derrière les intouchables Cristoliens, emmenés par Lucas Serme. Deux ans plus tôt, Pauline et Vincent (aux côtés de Tom Colbert) avaient terminé troisièmes en -13 ans.