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CHAMPIONNAT DU MONDE JUNIOR, DIRECTION NANCY !

Événements 04/08/2022

À partir de jeudi prochain, et jusqu'au 21 août, les clubs du TSB Jarville et du Squash du Rêve Maxéville - dans la métropole du Grand Nancy - accueillent le championnat du monde junior.

On vous présente cet événement, qui sera une belle opportunité de mettre le squash hexagonal en lumière, ainsi que les chances des onze jeunes joueurs et joueuses Français en lice.

Article de Jérôme Elhaïk 

LA FRANCE AU CENTRE DU MONDE

La France a déjà reçu de nombreuses compétitions d'envergure, en particulier dans les années 2010*, mais ce sera une première pour les championnats du monde junior, créés en 1980. Explications.

UNE ORGANISATION AU PIED LEVÉ. Petit retour en arrière : suite à l'invasion de l'Ukraine fin février, la Russie se voit retirer l'organisation des évènements sportifs. La World Squash Fédération doit par conséquent trouver une solution de repli pour les championnats du monde junior, qui devaient initialement se dérouler à Saint-Pétersbourg en août. « La WSF et son directeur général William Louis-Marie tenaient vraiment à ce que la compétition ait lieu, et ils ont sollicité plusieurs pays dont la France, » raconte Julien Muller, président de la FFSquash. « La plupart de ceux qui étaient présents dans la shortlist ont rapidement décliné. De notre côté nous étions partants, mais il y a eu des contretemps. On a été tout proche d'une annulation – ça s'est joué à quinze minutes (rires) - avant finalement de trouver une solution ... » Cette solution, elle s'appelle Nancy : plus de 200 jeunes, issus de 37 pays – la délégation Ukrainienne pourra faire le déplacement grâce au soutien de la FFSquash et du CNOSF - et des cinq continents, se retrouveront au Squash du Rêve Maxeville et au TSB Jarville du 11 au 21 août. « On n'en espérait pas tant, notre objectif était par exemple d'avoir 16 équipes masculines et on en aura 23, » se réjouit Julien Muller. « Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, je crois que tout le monde avait envie de se retrouver, et beaucoup de gens nous ont remerciés d'avoir repris le flambeau. » 

Julien Muller & Zena Wooldridge

Julien Muller (à gauche) en compagnie de Zena Wooldridge, présidente de la Fédération internationale (Crédit photo : World Squash Federation) 

UNE BELLE VITRINE. Lorsqu'on l'interroge sur l'impact d'un telle manifestation au niveau local, le président de la FFSquash répond avec enthousiasme. « Les élus sont ravis que les hôtels soient remplis, et que Nancy soit placée sur la carte du monde. Il faut souligner que l'agglomération a déjà accueilli de gros évènements sportifs dans le passé. Je pense notamment aux Jeux Mondiaux des transplantés en 2003 qui pour l'anecdote étaient parrainés par Larry Hagman, célèbre pour son rôle de JR dans la série Dallas. » La préparation des championnats du monde a également été l'opportunité pour Julien Muller de valider l'une des ses convictions. « Les collectivités me l'ont dit, on ne les sollicite pas suffisamment, » affirme le Lorrain. « La plupart des gens connaissent le squash (certains le pratiquent ou l'ont pratiqué), ce qui facilité le premier contact. Alors que nous ne remplissions pas tous les critères, les collectivités nous ont apportées rapidement un soutien logistique et financier. Le délai était trop juste pour installer un court vitré dans le centre de Nancy, c'est la raison pour laquelle nous nous sommes repliés sur le TSB Jarville. Mais l'objectif est de capitaliser sur cet événement en organisant une manifestation pérenne – pourquoi pas au Palais des Sports de Gentilly, auquel la métropole nous donnerait l'accès, ou sur l'une des places rénovées de la ville. » Julien Muller se réjouit aussi de la mobilisation de la communauté du squash, qu'elle soit locale ou nationale. « On n'en avait pas eu depuis quelques années en France, et un tel événement contribue à fédérer les gens, à mettre un coup de projecteur sur une discipline et à sortir de ses murs - même si en l'occurrence ce ne sera pas le cas pour les raisons évoquées plus haut, » indique-t-il. Les organisateurs espèrent également que le public sera présent au rendez-vous, notamment pour encourager les onze Tricolores en lice (voir ci-dessous). « On est conscients que nos jeunes ne font pas partie des meilleurs du monde à l'heure actuelle, et que ce sera dur, » confie Julien Muller. « Néanmoins, accueillir cette compétition est aussi un message à leur endroit : la Fédération a fait de gros efforts, on attend qu'ils en fassent de même et qu'ils donnent leur maximum sur le court. »

Baptiste Masotti & Victor Crouin

Un court vitré a été installé au sein du TSB Jarville (Crédit photo : TSB Jarville)

*La France a accueilli de nombreux championnats d'Europe (junior et senior) entre 1986 et 2014, ainsi que quatre championnats du monde par équipe dans les années 2010. Ceux ayant eu lieu à Nîmes en 2012 et à Mulhouse en 2013 étaient historiques, avec la présence de trois courts vitrés sur un même site.

L'IMPORTANCE DE LA PRÉPARATION

UNE PRÉPARATION STUDIEUSE. La crise sanitaire a eu un côté paradoxal pour les athlètes de haut niveau : elle les a privés de nombreuses compétitions, alors que l'incertitude autour du calendrier les a forcés à rester constamment sur la brèche depuis plus de deux ans. Afin de recharger les batteries, les 11 jeunes Tricolores sélectionnés pour le championnat du monde ont eu le droit à un break début juillet. « Ensuite, ils ont repris avec des séances physiques ciblées, ça ne ressemble évidemment pas à une préparation estivale classique, » explique Yann Menegaux, entraîneur de l'équipe de France junior. Plutôt que de participer au British Junior Open (« Comme on n'a pas trop compris l'intérêt de cette compétition, on a décidé de ne pas y aller, » sourit-il), les 6 garçons ont disputé l'open national d'Ajaccio puis effectué un stage la semaine dernière au sein du club de l'Île Rousse - dont est issu le benjamin du groupe, Antonin Romieu. « C’est l’un des meilleurs clubs formateurs de France, et c'est aussi notre rôle de nous déplacer là où ça fonctionne, » ajoute le Stéphanois. « Un projet d'une nouvelle structure de 6 courts, la Fédération le suit de près mais malheureusement ça n'avance pas beaucoup sur le plan politique. À l'heure actuelle, ils font des miracles en termes de résultats et d’accueil, malgré une structure qui n'est pas adaptée pour le haut niveau, et c'est d'ailleurs pour ça que les filles ne pouvaient pas être présentes. » Elles ont rejoint les garçons hier à Aix, pour une deuxième stage en forme de dernière ligne droite avant une compétition qui fait son retour après trois ans d'absence, et d'une durée inhabituelle (11 jours). 

Yann Menegaux

Yann Menegaux (ici en compagnie de Yann Perrin et d'Ana Munos) estime que les jeunes Tricolores ont bien préparé le championnat du monde (Crédit photo : David Dupuy) 

UNE HIÉRARCHIE INCERTAINE. « Avec la préparation, on va passer un mois ensemble, c'est effectivement très long, » témoigne Yann Menegaux. « Il faut d'ailleurs créer du lien entre le staff et les athlètes car on n'est pas de la même génération. Ils sont hyperconnectés, nous beaucoup moins (rires). Concernant la compétition en elle-même, l'un des challenges est de maintenir sous pression les garçons qui participent à l'épreuve par équipe, car il y aura peut-être une coupure pour certains d'entre eux et il ne faut pas que la mécanique s'arrête (NDLR : toutes les places ne sont pas jouées dans le tableau individuel masculin). Je serai là pour y veiller tout particulièrement et c'est l'une des raisons pour lesquelles les entraîneurs des athlètes seront présents pendant la compétition individuelle, sachant que c'est aussi une manière de les récompenser. » Interrogé sur les objectifs de la délégation Tricolore en termes de résultats, l'entraîneur national admet qu'il existe « un flou à cause de la crise sanitaire. On s'est à nouveau confrontés aux nations Européennes au printemps : en ce qui concerne les autres, c'est difficile de savoir qui a progressé ou régressé, même si on scrute les résultats. Disons qu'en individuels, ce serait bien d'avoir un ou deux garçons et une fille dans le top 16, alors qu'on aimerait bien voir l'équipe masculine en quart de finale, ça fait quelque temps que ça n'est pas arrivé. »

ÉPREUVES INDIVIDUELLES : UNE FORTE CONCURRENCE

TABLEAU MASCULIN

Pour la première fois depuis 2015, la tête de série n°1 du tableau masculin n'est pas un Égyptien : il s'agit du Pakistanais Hamza Khan (16 ans), lauréat du British Open en -15 ans en 2020 et qu'on annonce comme un phénomène. Derrière, on retrouve son compatriote Noor Zaman, l'Égyptien Kareem El Torkey et le champion d'Europe junior Finnlay Withington. Côté Tricolore, seul Brice Nicolas fait partie des têtes de série.

➡️ [9/16] Brice Nicolas (18 ans, Mulhouse Squash Club, n°16 français) - même s'il a fait preuve d'une certaine irrégularité en 2021-2022, le Néo-Calédonien peut nourrir des ambitions s'il reproduit le niveau de jeu affiché au championnat d'Europe junior : 5ème en individuel, il avait battu l'Anglais Sam Osborne-Wylde en finale de l'épreuve par équipe.

1/64ème de finale : [9/16] Brice Nicolas 🇫🇷 - Hjalmer Mols 🇳🇱 / jeudi 11 août, 14h15, Squash du Rêve court n°3

S'il tient son rang et franchit les trois premiers tours (attention néanmoins à un éventuel 1/32ème de finale face au champion d'Amérique du Sud, le Colombien Juan Felipe Hernandez), Brice a rendez-vous en 1/8ème avec la tête de série n°2, Noor Zaman.

➡️ Melvil Scianimanico (17 ans, Squash des Volcans, n°19) - le Parisien, désormais entraîné par Christophe Carrouget à Clermont-Ferrand, possède des qualités physiques et de défense au-dessus de la moyenne. Il s'est récemment offert une victoire de prestige face à Thierry Lincou – ancien n°1 mondial et champion du monde – à l'open de l'Île-Rousse.

1/64ème de finale : Melvil Scianimanico 🇫🇷 - Brendan Macdonald 🇦🇺 / jeudi 11 août, 9h35, TSB Jarville court vitré

S'il franchit un premier tour à priori dans ses cordes, Melvil a rendez-vous en 1/32ème de finale avec le Sud-Africain Damian Groenewald, quart de finaliste du Dutch Junior Open en juillet.

➡️ Antonin Romieu (16 ans, Squash Loisirs Balagne, n°23) - le Corse est le benjamin du groupe, mais pas le moins ambitieux. « Un très gros potentiel, et une marge de progression intéressante, » dit Yann Menegaux à propos de celui qui a été demi-finaliste du British Open en -13 ans. « Il est là pour apprendre, l’objectif sera tout autre dans deux ans, » ajoute l'entraîneur national.

1/64ème de finale : Antonin Romieu 🇫🇷 - Samuel Gerrits 🇳🇱 / jeudi 11 août, 11h20, Squash du Rêve court n°3

Au premier tour, Antonin affronte un joueur qui a disparu des radars ces derniers mois mais qui avait remporté l'open de France en -15 ans, le Néerlandais Samuel Gerrits. En cas de succès, il sera normalement opposé au Canadien Syan Singh.

Les garçons

Les six garçons qui disputeront l'épreuve individuelle, en compagnie de leurs entraîneurs lors du stage en Corse. De gauche à droite, Yann Menegaux, Mattéo Carrouget, Laszlo Godde, Antonin Romieu, Melvil Scianimanico, Brice Nicolas, Titouan Isambard et Yann Perrin (Crédit photo : Xavier Romieu)

➡️ Laszlo Godde (18 ans, Association Squash Rochelais, n°27) - habitué aux tournois européens junior (il a récemment terminé 10ème du prestigieux Dutch Junior Open), le Rochelais a été sacré champion de France en 2021-2022, sortant notamment le tenant du titre Brice Nicolas en demi-finale.

1/64ème de finale : Laszlo Godde 🇫🇷 - Kian Englund Jonsson 🇸🇪 / jeudi 11 août, 13h40, Squash du Rêve court n°5

Laszlo a un premier tour à sa portée mais ce sera plus dur ensuite face à l'Indien Shaurya Bawa, récent demi-finaliste du Dutch Junior Open en -17 ans.

➡️ Titouan Isambard (17 ans, Marseille Squash Club, n°36) - fils de deux anciens membres du top 10 français, le pensionnaire du CER de La Rochelle s'est révélé cette saison avec une première médaille nationale en jeunes (l'argent, en -19 ans) et cette première sélection en Bleu.

1/64ème de finale : Titouan Isambard 🇫🇷 - Muhammad Ashab Irfan 🇵🇰 / jeudi 11 août, 9h, Squash du Rêve court n°4

Le tirage n'a pas été clément avec Titouan, opposé à un joueur non tête de série mais qui a disputé de nombreux tournois en PSA au Pakistan, avec notamment des succès sur les têtes de série 1 et 2 du tableau ...

➡️ Mattéo Carrouget (17 ans, Squash des Volcans, n°37) - récemment passé en -19 ans, le Guyanais s'entraîne à Clermont-Ferrand aux côtés de son père Christophe, tout comme Melvil Scianimanico. Ce championnat du monde junior est une belle opportunité pour lui d'acquérir de l'expérience.

1/64ème de finale : Mattéo Carrouget 🇫🇷 - Tad Carney 🇺🇸 / jeudi 11 août, 11h55, Squash du Rêve court n°2

Mattéo aura fort à faire d'entrée face à Tad Carney, qui présente de solides références dans les tournois majeurs (British Junior Open, US Junior Open etc.)

TABLEAU FÉMININ

Tête de série n°1 du tableau, l'Égyptienne Kenzy Ayman s'est déjà distinguée sur le circuit PSA, notamment en bousculant Nour El Sherbini lors du dernier championnat du monde. Parmi ses challengers, on peut citer ses compatriotes Fayrouz Aboelkheir et Salma El Tayeb, la Malaisienne Aira Azman, le trio d'Anglaises Torrie Malik / Saran Nghiem / Asia Harris ainsi que deux très jeunes joueuses, l'Égyptienne Amina Orfi (15 ans) et l'Indienne Anahat Singh (14 ans). 

➡️ Ella Galova (18 ans, Association Squash Rochelais, n°9 française) - depuis quelques mois, la jeune Slovaque est autorisée à évoluer en équipe de France et a disputé le championnat d'Europe senior au printemps. Au sein de la délégation Tricolore, elle est celle qui possède la plus grande expérience du circuit international, avec plusieurs quarts de finale à son actif.

1/32ème de finale : Ella Galova 🇫🇷 - Ocean Ma 🇨🇦 ou Stella Kaufmann 🇨🇦 / jeudi 11 août, 18h20, TSB Jarville court vitré

Ella bénéficie d'un bye au premier tour, et son deuxième semble également à sa portée. Les choses sérieuses pourraient commencer en 1/16ème de finale face à la joueuse de Hong Kong Kirstie Po Yui Wong, finaliste du championnat d'Asie il y a quelques semaines.

➡️ Ana Munos (18 ans, TSC Kourou, n°12) - la Guyanaise a franchi plusieurs paliers en 2021-2022 avec une troisième place au championnat de France Élite, une première victoire sur le circuit PSA et un huitième de finale au championnat d'Europe junior.

1/64ème de finale : Ana Munos 🇫🇷 - Sonya Sasson 🇺🇸 / jeudi 11 août, 9h, TSB Jarville court n°8

Si elle bat l'Américaine Sonya Sasson, Ana a rendez-vous en 1/32ème de finale avec la tête de série n°1, Kenzy Ayman ...

➡️ Lauren Baltayan (15 ans, US Créteil, assimilée n°14) - à chacune de ses apparitions, la petite Franco-Égyptienne se fait remarquer, par exemple au championnat d'Europe -19 ans où elle avait poussé l'Anglaise Asia Harris dans ses retranchements. En attendant d'être une prétendante au podium lors des prochaines éditions, elle sera la plus jeune Française de l'histoire à participer au championnat du monde junior.

1/32ème de finale : Lauren Baltayan 🇫🇷 - Rachel Shannon 🇿🇦 / jeudi 11 août, 18h20, Squash du Rêve court n°4

Exemptée de premier tour, Lauren sera opposée à une joueuse Sud-Africaine qui n'a jamais disputé de tournois en Europe. Si elle se qualifie, elle affrontera une joueuse qu'elle connaît très bien : l'Égyptienne Amina Orfi (15 ans), tête de série n°2 et annoncée comme le grand espoir de son pays.

Les filles

Les cinq filles qui disputeront l'épreuve individuelle. De gauche à droite, Lauren Baltayan, Rose Lucas-Marcuzzo, Lilou Brévard-Belliot, Ella Galova et Ana Munos (Crédit photo : Yann Menegaux)

➡️ Rose Lucas-Marcuzzo (16 ans, Niort Squash Club, n°19) - même si elle est une habituée des tournois européens junior, la Niortaise va disputer sa première grande compétition internationale.

1/32ème de finale : Rose Lucas-Marcuzzo 🇫🇷 - Khushi Kukadia 🇺🇸 / jeudi 11 août, 16h, TSB Jarville court n°8

Exemptée de premier tour, Rose entrera en lice en 1/32ème de finale face à l'Américaine Khushi Kukadia.

➡️ Lilou Brévard-Belliot (16 ans, Association Squash Rochelais, n°20) - double championne de France -17 ans en titre, la Rochelaise a remporté la médaille d'argent européenne avec l'équipe de France en mai dernier. À 16 ans, ce championnat du monde junior est une belle opportunité d'engranger encore plus d'expérience.

1/64ème de finale : Lilou Brévard-Belliot 🇫🇷 - Renske Huntelaar 🇳🇱 / jeudi 11 août, 10h10, TSB Jarville court vitré

En cas de victoire face à la jeune Renske Huntelaar (13 ans), Lilou se mesurera ensuite à l'Égyptienne Salma El Tayeb, tête de série 5/8.

UN PEU D'HISTOIRE. Au cours de l'histoire, de nombreux vainqueurs du championnat du monde junior ont ensuite connu (et connaissent encore) une brillante carrière professionnelle. On peut citer chez les garçons, Jansher Khan, James Willstrop, Ramy Ashour, Mohamed ElShorbagy, Mostafa Asal et pour les filles Sarah Fitz-Gerald, Nicol David, Raneem El Welily, Nouran Gohar et évidemment Nour El Sherbini, qui détient deux records : elle est la seule à compter trois titres, et elle avait remporté le premier à … 13 ans! Côté Tricolore, quatre athlètes ont décroché l'argent en individuel (Isabelle Stoehr, Grégory Gaultier, Camille Serme et Victor Crouin), alors que Thierry Lincou a obtenu le bronze.

Palmarès : WSF (garçons) - WSF (filles)FFSquash

ÉPREUVES PAR ÉQUIPE : LES BLEUS VISENT LE TOP 8

TABLEAU (à venir)

Une fois les titres de champion et championne du monde junior individuel(le) décernés, ce sera au tour de l'épreuve masculine par équipe, à partir du 16 août (NDLR : elle a lieu tous les deux ans, en alternance avec les filles). Comme évoqué plus haut, Yann Menegaux aimerait bien voir les Bleus en quart de finale, ce qui n'est arrivé qu'une fois lors des quatre dernières éditions. « On sait que l’Égypte, l’Angleterre, la Malaisie, l’Inde ou le Pakistan seront solides, et qu’il y aura des inconnues après cette période covid. Mais on a un groupe homogène, qui vit bien ensemble. On sent que c’est une équipe de copains avec une véritable cohésion. L’addition des forces individuelles doit bonifier le collectif, et c'est essentiel dans un tournoi de ce genre. Il faut être capable de rentrer en mission, comme savent très bien le faire les États-Unis - qui n’ont pas forcément les meilleurs joueurs mais dégagent une vraie force collective. » Même si le format est différent, les Bleus pourront s'appuyer sur leur campagne de printemps au championnat d'Europe. Après s'être brillamment hissés en finale, ils avaient mené au score face à l'Angleterre – grâce à la victoire de Brice Nicolas sur Sam Osborne-Wylde – avant de s'incliner.

l'équipe garçons

Les quatre garçons qui constitueront l'effectif pour l'épreuve par équipe. De gauche à droite, Brice Nicolas, Melvil Scianimanico, Antonin Romieu et Laszlo Godde (Crédit photo : Yann Menegaux)

La formule ? Dans un premier temps, il faudra s'extraire de la phase de poules en terminant dans les deux premiers. Parmi les douze qualifiés, quatre seront exemptés des huitièmes alors que les quarts auront lieu dans la même journée. Avant l'épilogue du weekend, avec les demi le samedi et la finale le dimanche. Avec dans ses rangs les têtes de série 1 et 2 du tableau individuel, le Pakistan est le favori logique devant l'Égypte alors que les outsiders sont nombreux : Angleterre, Malaisie, Inde et, on l'espère, la France qui pourra compter sur le soutien du public Lorrain.

☛ Composition de l'équipe de France : Brice Nicolas, Melvil Scianimanico, Antonin Romieu, Lazslo Godde. Les rencontres se disputent au meilleur des trois matches.

UN PEU D'HISTOIRE. Dans un premier temps, le championnat du monde junior masculin par équipe a été dominé par l'Australie (cinq médailles d'or et deux d'argent lors des sept premières éditions), alors que l'Angleterre et l'Égypte s'affronteront quatre fois en finale entre 1994 et 2000 – avec trois succès pour la perfide Albion. Depuis 2002, le pays des Pharaons et le Pakistan se sont partagés les titres (cinq et quatre, respectivement), et ces deux nations seront à nouveau les principales prétendantes cette année. Concernant l'équipe de France, son meilleur résultat est 4ème (en 1998 et 2000, avec à chaque fois Grégory Gaultier dans ses rangs). Les Bleus ont atteint les quarts lors de quatre autres éditions, avec notamment une belle cinquième place en 2016.

Palmarès : WSF - FFSquash

LES HOMMES EN NOIR. Parmi les dix-sept arbitres qui seront présents en Lorraine, six sont Français : Nicolas Barbeau, Joaquim Rissetto, Simon Saunders, Arnaud Marinho, Pascal Pianfetti et Christophe Gimenes. Ce dernier officiera également comme directeur des arbitres aux côtés du Tchèque Tomáš Fořter.

Arbitres

Nicolas Barbeau sera l'un des cinq arbitres Français présents à Nancy (Crédit photo : Christian Lortat)

DEMANDEZ LE PROGRAMME

Les épreuves individuelles débutent jeudi prochain, avec deux tours pour les garçons et un pour les filles. Ensuite, ce sera un match par jour jusqu'aux finales mardi 16 août. L'épreuve par équipe garçons se déroulera du 17 au 21 août. La compétition se disputera sur cinq courts au Squash du Rêve, et trois au TSB Jarville dont un vitré. La quasi-totalité des matches sera diffusée en streaming gratuit :

📺📺📺📺

➡ YouTube WSF : tous les matches du court vitré et du court n°4 (Squash du Rêve)

➡ Sportall : tous les matches du court vitré et du court n°4 (Squash du Rêve) sur l'appli

➡ Sport en France : tous les matches du court vitré sur l'appli, demi-finales et finales sur la chaîne (individuels filles et garçons, par équipe)

➡ Olympic Channel : quarts de finale (sous réserve), demi-finales et finales (individuels filles et garçons, par équipe)

➡ YouTube Squash du Rêve - FFSquash : Squash du Rêve courts n°2, 3 et 5

AfficheÉpreuves individuelles

Jeudi 11 août : 1/64ème de finale garçons, 1/32ème de finale (garçons et filles)

Vendredi 12 août : 1/16ème de finale + matches de classement

Samedi 13 août : 1/8ème de finale + matches de classement

Dimanche 14 août : quarts de finale + matches de classement

Lundi 15 août : demi-finales + matches de classement

Mardi 16 août : finales + matches de classement

Épreuve par équipe garçons

Mercredi 17 août : phases de poule

Jeudi 18 août : phases de poule

Vendredi 19 août : 1/8ème et quarts de finale + matches de classement

Samedi 20 août : demi-finales + matches de classement

Dimanche 21 août : finales + matches de classement

Pour ne rien rater de la compétition

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FFSquash : Site Web - Facebook - Instagram - Twitter


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