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3ème OPEN INTERNATIONAL NIORT VENISE VERTE : LES FRANÇAIS BRILLENT … ET UN ANGLAIS GAGNE

Événements 15/11/2017

La logique a été respectée au 3ème Open International Niort Venise Verte, avec une finale 100 % anglaise et la victoire de Ben Coleman à l'issue d'une belle finale.

À l'image d'une semaine très réussie, où le nombreux public a vibré pour les performances des joueurs français.

 Article de Jérôme Elhaïk

Photos Niort Squash Club / Emmanuelle Boyer

UNE RÉUSSITE TOTALE. L'enthousiasme est de mise lorsqu'on demande à Jean-Michel Masotti, pierre angulaire du comité d'organisation, de dresser un bilan de la semaine. « On est vraiment satisfait. Le plateau était très relevé, et on a eu de superbes matches toute la semaine, devant des tribunes remplies en permanence. » Grâce notamment à la nouvelle dotation, 10 000 $ contre 5000 auparavant. « C'est un club de connaisseurs, capables de mesurer la différence de niveau. Mais même les personnes qui ne sont pas des spécialistes ont été impressionnées par l'âpreté des matches. Quand on voit que les frères Aijanen, qui ont déjà gagné des 5000 $ ont été éliminés en qualifications, ça donne une idée de la densité du tableau ! D'ailleurs, pratiquement tous les matches du premier tour auraient pu être des finales de tournoi de cette catégorie : El Hamammy – Jaume, Frost – Soares ou encore Rooney – André. » Masotti se félicite également d'avoir eu « une belle finale, entre les deux favoris. Avec le recul, Richie Fallows aurait pu l'emporter 3-0, mais Ben Coleman a su utiliser toute son expérience pour s'adjuger le titre. À l'image de ce match, on a eu de belles oppositions de styles. Je pense notamment à El Hammamy, et son jeu atypique. Et il y a évidemment le parcours des Français, qui a contribué au succès du tournoi (voir ci-dessous). »

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Comme le souligne Jean-Michel Masotti, le public Niortais a pu assister à de superbes matches dès le premier tour

LA REMONTADA. Ça n'est pas un secret : pour la réussite d'une manifestation sportive, rien de tel qu'un beau parcours des athlètes du pays hôte. Quand l'un d'eux est originaire de la ville où a lieu le tournoi, c'est encore mieux … Même si Jean-Michel Masotti insiste sur « la qualité d'ensemble du tournoi d'un bout à l'autre, » difficile de ne pas ressortir le match de son fils Baptiste contre l'Anglais George Parker en quart de finale. Mené 2 jeux à 0 après deux jeux à rallonge (11-13, 14-16), le numéro 5 français inverse complètement la tendance, poussé par un public en fusion. « Il y avait une centaine de personnes dans les tribunes, et on aurait pu sans problème en mettre cent de plus, » raconte Masotti père. « D'ailleurs, il y a pas mal de monde qui regardait le streaming au bar. » Totalement sur un nuage en fin de match, Baptiste conclut 11-2 dans le dernier jeu, grâce à une pluie de coups gagnants, devant un adversaire « médusé. » Mais l'organisateur du tournoi n'oublie pas Benjamin Aubert « qui a lui aussi fait une super semaine, notamment contre El Hammamy en quarts. Du coup, la soirée de vendredi a été vraiment exceptionnelle. Mais Benjamin, tout comme Baptiste, était un peu fatigué le lendemain, et leurs demis ont été un peu déséquilibrées contre deux joueurs très solides. »

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L'organisateur du tournoi a vécu une belle émotion avec la victoire de son fils Baptiste en quart de finale, mais il n'oublie pas Benjamin Aubert

L'AVENIR. Comme évoqué plus haut, la nouvelle dotation a fait entrer l'Open International Niort Venise Verte dans une autre dimension. « L'objectif est de le pérenniser, » indique Masotti. « Une nouvelle augmentation n'est pas à l'ordre du jour. Mais si demain une mutuelle propose d'injecter de l'argent, pourquoi ne pas passer à 15 000 $ ? Plus, c'est compliqué, car ça implique une organisation totalement différente. Et si c'est pour refuser encore plus de monde, ça n'a pas d'intérêt. C'est déjà bien d'avoir une tribune, ce qui hélas est assez rare dans les clubs de squash en France. Délocaliser, avec éventuellement un court vitré, comme le fait l'open de Nantes, c'est une logistique assez lourde. De plus, on a déjà apporté des améliorations cette année, notamment avec le streaming et l'affichage du score à l'écran. On est déjà au taquet : même si l'équipe de bénévoles effectue un travail extraordinaire pendant la semaine, sur le plan personnel je m'occupe de la gestion administrative de A à Z en amont. De manière générale, il ne faut pas faire la fine bouche : il n'y a pas si longtemps, certains déploraient – à juste titre – que les clubs organisant des tournois nationaux ne franchissent pas le pas vers l'international. Aujourd'hui, on a Nantes, Niort, Toulouse, Annecy qui va passer à 10 000 $ cette année, et plusieurs autres 5000 $. Comme on dit, l'appétit vient en mangeant... »

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Toute la semaine, les tribunes du Squash du Marais ont été bien remplies

 

LES JEUNES FRANÇAIS SUR LA PENTE ASCENDANTE

Renan Lavigne met souvent le doigt sur le fossé qui sépare actuellement les quatre meilleurs joueurs français (Gaultier, Marche, Castagnet, Serme) de leurs jeunes poursuivants. C'est donc avec satisfaction que l'entraîneur national a suivi (depuis Hong Kong, alors que son adjoint Yann Perrin était dans les Deux-Sèvres) les performances des pensionnaires du pôle France d'Aix-en-Provence. « C'est très plaisant de constater que le travail paie, » raconte-t-il. « Concernant Benjamin Aubert, il a pu récemment enchaîner les semaines d'entraînement, sans pépin physique, ce qui n'était pas le cas auparavant. Ses résultats à Niort en sont la conséquence. Pour Baptiste, sa progression passera par sa capacité à enchaîner derrière un gros match, et de remettre les compteurs à zéro (sic). Il n'en a pas été capable en demi-finale contre Richie Fallows, parce qu'il avait dilapidé trop d'influx nerveux la veille, notamment dans des discussions avec l'arbitre. Il doit réussir à intérioriser ses émotions, comme il l'a fait une fois après avoir été mené 2-0. »

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En l'absence de Renan Lavigne, les joueurs Français ont pu bénéficier des conseils de son adjoint Yann Perrin

De nombreux Français ont remporté des tournois 5 000 $ ces derniers mois (Masotti et Aubert, mais aussi Crouin, Bonmalais, Dussourd, André, Demont et Droesbeke). Mais briller sur les épreuves de catégorie supérieure est un autre challenge : c'était d'ailleurs la première demi-finale pour les deux joueurs sur un 10 000 $. « Leur objectif doit être de ne plus avoir besoin de participer à des 5000, » indique leur entraîneur. « Ils doivent utiliser ce résultat, et la confiance qui va avec, et bosser encore plus à l'entrainement. » On surveillera avec attention leurs prochaines sorties. Pour Aubert, ce sera à Berlin à la fin du mois, alors que Masotti sera tête série n°2 d'un 10 000 $ à Bratislava dans quelques jours. Le Niortais a au cours des prochaines semaines un programme chargé, qui l'emmènera également à Londres et peut-être au Pakistan. Sans oublier les qualifications du championnat du monde individuel, à Manchester (8-17 décembre).

 

Ne manquez pas la deuxième partie de notre présentation dans quelques jours, avec la réaction de Baptiste Masotti ainsi qu'un entretien exclusif avec le lauréat, Ben Coleman.

 

REVUE DE PRESSE

le 3ème Open International Niort Venise Verte a été très présent dans la presse locale

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PHOTOS

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VIDÉOS

sur la chaîne YouTube du tournoi.

 

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